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Société de construction de structures métalliques à Oum El Bouaghi : Va-t-on vers un dénouement de la crise ?

En réponse à l’appel lancé par les travailleurs de la société de construction de structures métalliques industrialisées « BATICIM », située dans la zone d’activité et de dépôt du chef-lieu de wilaya, le wali d’Oum El Bouaghi, Samir Nefla, s’est rendu au siège de l’entreprise. A noter que les employés de BATICIM avaient affirmé ne pas avoir perçu de salaires depuis plusieurs mois. Ils avaient dénoncé, également, l’arrêt de l’unité de fabrication dû à la coupure de l’énergie électrique par la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) en raison du non-paiement des redevances accumulées, indique-t-on. Ainsi, accompagné du président de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) et du directeur de l’Industrie, le chef de l’exécutif s’est enquis de la situation réelle de l’entreprise.Il a prêté une oreille attentive aux préoccupations majeures des travailleurs, notamment en ce qui concerne les solutions à préconiser pour atténuer les difficultés financières et économiques auxquelles fait face BATICIM. Celle-ci, notons-le, constituait auparavant un véritable fleuron de l’industrie métallique. Ainsi, le premier responsable de la wilaya a donné des instructions fermes quant à la relance de cette entreprise qui emploie près de 300 travailleurs. Une rencontre de coordination a été programmée avec Sonelgaz afin de rétablir l’alimentation électrique. Une séance de travail présidée par le chef de l’exécutif et regroupant le président de l’APW, le directeur de l’Industrie, le chef de daïra, le directeur de l’entreprise et un représentant de Sonelgaz s’est tenue, juste après la visite, au siège de la wilaya. Cette réunion avait pour objectif de trouver des solutions pour l’unité qui était à l’arrêt. Selon des sources concordantes, un accord a été concrétisé entre BATICIM et Sonelgaz, permettant la remise en service de l’énergie électrique. Cela devrait résoudre la crise et relancer immédiatement la production, au grand bonheur des travailleurs.

K. Messaad

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