La cité populaire Seybouse a subi d’importantes inondations lors des fortes précipitations du dimanche 2 avril, occasionnant des dommages importants dans tout le quartier. Étant située à un niveau inférieur de cinquante centimètres par rapport à la mer, la cité Seybouse nécessite une réflexion sérieuse quant à son assainissement. Les canalisations des eaux usées ont été exposées, mêlant ainsi les eaux pluviales et créant de fortes odeurs nauséabondes qui envahissent les cours des maisons et les rues, suscitant l’inquiétude des résidents. Les employés communaux ont déjà agi en pleine nuit en essayant de nettoyer les avaloirs et les bouches d’égout à l’aide de barres de ferraille, mais cette solution est aléatoire. Selon le bureau de wilaya du parti Front « El Adala oua El Tanemia » d’Annaba, la seule solution viable serait l’installation d’une station de refoulement pour pomper les eaux usées et pluviales. Les habitants de la cité Seybouse ont été réveillés la nuit, pataugeant dans des eaux sales, représentant un danger pour leur santé. Chaque année, les rues intérieures, telle que celle située entre les écoles de garçons et de filles, connaissent des inondations catastrophiques, obligeant les résidents à circuler, chaussés de bottes, pour pouvoir se rendre à leur lieu de travail ou à d’autres occupations. Un appel est lancé aux autorités locales afin de trouver une solution radicale pour éviter de telles situations récurrentes, qui ajoutent au mécontentement des habitants de l’un des plus anciens quartiers d’Annaba, surnommé « le petit Paris » pendant la période coloniale.
Ahmed Chabi
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