Le transport interurbain est une donnée permanente dont souffrent les habitants du nouveau pôle urbain de 6.000 logements de Retba à Didouche Mourad qui a commencé à être habité il y a maintenant deux ans. « Nous souffrons quand-même de ce problème depuis deux longues années », nous ont déclaré hier, lundi 3 avril, des habitants de ce pôle, baptisé du nom du moudjahid décédé Abderrezak Bouhara, que nous avons rencontré à Constantine. Et de poursuivre : « Figurez-vous que pour arriver ici au centre-ville de Constantine, nous sommes obligés d’emprunter des moyens de transport sur la ligne de Oued-Lahdjar pour aller d’abord au centre-ville de Didouche Mourad, et de là, prendre le bus pour rejoindre Constantine. Ensuite, nous devons aussi prendre une autre ligne pour aller ailleurs ». Les plaignants ont ensuite déclaré que l’absence de transport reliant cette cité aux autres, notamment au chef-lieu de la wilaya, a dissuadé plusieurs bénéficiaires de rejoindre et occuper leurs logements au sein de la cité. Et de terminer en lançant un appel aux autorités pour créer une ligne de transport reliant directement la cité Retba à la ville de Constantine afin de régler le problème vécu par les étudiants et les travailleurs qui doivent rejoindre, chaque jour, les universités pour les uns et les lieux de travail pour les autres. Le président de l’APC de Didouche Mourad déclare, à ce sujet, que ce problème a été pris en considération dans le nouveau plan de transport élaboré par la commune. D’autre part, lors de sa dernière visite à Retba, le wali a évoqué le problème du transport urbain, puis a donné des instructions aux responsables locaux pour créer quatre stations de bus à l’intérieur de la cité. Ce problème a également été pris en charge par une association de la société civile. Celle-ci a remis une pétition au wali relatant les problèmes vécus par les étudiants à cause de l’absence d’une extension de la ligne de transport des étudiants de l’université-3 Salah Boubnider à ce nouveau pôle urbain. En attendant l’application des instructions du wali, les habitants de la cité Abderrezak Bouhara, plus particulièrement les étudiants et les travailleurs, continuent de faire le double transit par Didouche Mourad et par Constantine pour rejoindre leurs destinations respectives. Ainsi, ils doivent se lever très tôt, jouer des coudes et se battre pour avoir une place dans le peu de moyens de transport qu’ils trouvent disponibles.
A. Mallem
photo : archives
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