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Développement local à Bordj Bou Arreridj : Mobilisation 90 milliards pour la commune

Au lendemain de la réunion de coordination présidée par le wali, Kamel Nouicer, la semaine passée, la commune de Bordj Bou Arreridj a bénéficié d’un important programme complémentaire de développement et de restructuration, a indiqué un communiqué émis par le wali. A cet effet, une enveloppe financière de près de 90 milliards a été mobilisée, selon la même source. Il s’agit de 51 milliards prélevés du budget de la commune au titre de l’exercice 2023, de 27 milliards de reliquats de l’année 2022, de six milliards alloués au titre du Fonds de Solidarité et de Garantie des Collectivités Locales (FSGCL) et de cinq milliards dans le cadre du Plan Communal de Développement (PCD) de 2023. Ce plan d’action concerne les opérations de renouvellement du milieu urbain, à savoir le développement des espaces verts, la généralisation de l’éclairage public, la fiabilisation des réseaux d’assainissement et l’hygiène. Ceci sans omettre l’amélioration du service public, notamment la création de nouvelles unités biométriques. Le programme de développement établi concerne également le secteur de la jeunesse et des sports, entre autres la réhabilitation de l’ancien stade « Messaoud Bouzidi », la création d’espaces de jeux réservés au football dans les différents quartiers, la création d’espaces réservés aux sports individuels et collectifs, l’ouverture de nouvelles salles de sport et enfin la création d’un complexe sportif près du court de tennis existant en plein centre-ville. Dans ses orientations aux élus de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Bordj Bou Arreridj, le wali a mis l’accent sur la nécessité de faire face aux nombreux défis, de préparer la ville à affronter les transformations à venir et de promouvoir le vivre-ensemble. Selon lui, d’autres enjeux sont également importants, tels que l’amélioration de la gouvernance urbaine et la planification de l’agglomération et de ses périphéries, voire son extension future à travers la création d’une nouvelle-ville. Il s’agit de proposer des projets urbains novateurs pour envisager plus sereinement l’avenir de la ville. Au vu du programme complémentaire dédié à la commune de Bordj Bou Arreridj, un élu local a estimé que cette feuille de route devrait répondre aux préoccupations des Bordjiens, notamment à celles de la jeunesse. « Notre commune a accumulé beaucoup de retards en matière de modernisation. Aujourd’hui, elle a besoin d’un tel programme de rattrapage et d’une vision globale pour corriger ces lacunes », a-t-il ajouté. Par ailleurs, un président de comité de quartier a réagi sur les réseaux sociaux en publiant : « Le wali a répondu de manière originale aux préoccupations des citoyens de la ville. Selon lui, il faut envisager des initiatives qui s’inscrivent dans le cadre de la modernisation de la ville et qui touchent tous les quartiers. C’est une nouvelle stratégie basée sur un développement local constructif, objectif et pertinent ». Il faut noter que la capitale des Bibans, à vocation agricole, a obtenu ces dernières années le titre de “capitale de l’électronique” et de “région industrielle par excellence” grâce à ses multiples zones industrielles et d’activités, notamment le pôle industriel de mechta Fatima. Bordj Bou Arreridj s’est fortement transformée pour devenir l’une des métropoles modernes les plus en vue au niveau national. Dans cet esprit, la modernisation de la ville est devenue un point essentiel sur lequel Kamel Nouicer s’est attelé depuis plus de cinq mois. Il a multiplié les réunions et les rencontres avec les élus et les services financiers et techniques afin de tirer parti des atouts naturels et de saisir les opportunités que sous-tend la tendance actuelle. « Le réaménagement de la ville est considéré comme crucial dans le développement actuel et futur de Bordj Bou Arreridj. L’objectif escompté est d’en faire une wilaya pilote en termes de statut et de position à l’échelle nationale et de faire en sorte qu’elle constitue un levier pour le développement socio-économique du pays », assure M. Nouicer.

Ahmed Saber

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