Les députés poursuivent le débat en plénière sur le projet de loi de la monnaie et du crédit en faisant plusieurs propositions d’amendements par rapport à la copie initiale présentée par le nouveau ministre des Finances. Une de ces propositions d’amendement, telle que rapportée par Echourouk online, porte sur les nouveaux billets de banque et les pièces de monnaie, les députés estimant que ces billets qui sont un des symboles de la souveraineté nationale « doivent refléter la nationalité algérienne ». Et cela avec des illustrations et des formes indiquant l’appartenance algérienne. Cela « en plus des acquis sociaux, économiques, culturels, et environnementaux depuis le recouvrement de la souveraineté nationale. » La Finance islamique, qui est désormais intégrée dans le circuit formel comme un levier bancaire « normalisé » fait l’objet d’une nouvelle proposition d’amendement de l’article 43 relatif à l’adoption des processus d’intervention sur le marché monétaire. Et ce, à travers les opérations de financement islamique. Les députés réclament en outre l’intégration des représentants de la finance islamique parmi les adjoints du gouverneur de Banque d’Algérie et le Comité de surveillance et le Conseil de la Monnaie et du Crédit. Les députés ont appelé également à la modification de l’article 47 du projet de loi « dans le but de préserver le fond public et de renforcer la gouvernance d’investissement de la Banque centrale. »l’objectif visé étant , ajoute la même source est « de s’assurer que l’octroi d’avances au trésor public soit en accord avec l’acquisition obligatoire accordée par le trésor. » Et ce, en cas de crise exceptionnelle et inattendue, a-t-on précisé. Ainsi, la demande portant sur la modification de l’article 47 propose de supprimer le passage autorisant la Banque d’Algérie à accorder des avances au trésor. Cela, sans préciser les conditions nécessaires à cet effet. Une procédure, jugée par les spécialistes, impactante. Entraînant alors une inflation importante et une baisse considérable de la valeur du dinar. Les députés ont également mis en garde contre la planche à billet, c’est-à-dire l’impression de la monnaie sans équivalent en dépot de devise au niveau de la banque d’Algérie. Ce procédé, appelé « financement non conventionnel » avait été utilisé au temps de l’ex- premier ministre Ahmed Ouyahia pour payer les créances des entreprise publiques et privées. Ce procédé, ont rappelé à juste titre les députés a engendré des effets inflationnistes » dont les conséquences se font encore sentir présentâmes, à travers notamment l’envolée des prix des produits de large consommation. Le phénomène est patent en ce mois de Ramadhan où les étiquettes ont connu des valses inédites. H Khelifi
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