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Cyberespace du 8 mai 1945  de Sétif : Une structure qui va à vau-l’eau…

Ouvert en grande pompe en 2006, le cyberespace « 8 mai 1945 » qui a élu domicile dans l’ancienne bâtisse des anciennes galeries algériennes « El Fouara » de Sétif est fermé depuis plus de trois ans. La structure de trois étages est pratiquement inexploitée. Seul le rez-de-chaussée est occupé. Il abrite l’agence commerciale d’Algérie Télécom. Louée au prix fort de 5.000 dinars le mois, la structure n’est pas rentabilisée. Ce cyberespace était doté de plusieurs dizaines de postes, d’une médiathèque et d’une cafétéria. Il devrait créer plus de cinquante postes d’emploi directs dans différents domaines et spécialités. Il était considéré comme un espace du savoir et de la connaissance et où l’internaute ne devait payer qu’un prix symbolique pour accéder aux différents services. Malheureusement, il a été fermé en 2020, au début de la pandémie de la Covid-19. Les annonces faites en 2006, lors de son inauguration par les responsables locaux, sont restées lettre morte. « La situation s’est dégradée au cyberespace car les responsables n’ont pas suivi l’évolution technologique et les changements sociaux. Au lieu de moderniser et d’actualiser ce lieu, voire de suivre le développement dans ce domaine, ils se sont contentés de louer des postes pour les internautes », nous dira Abderrahmane, un ancien abonné au cyberespace. Il faut dire que la wilaya de Sétif, propriétaire des lieux, doit réfléchir à rentabiliser cette grande structure sise à proximité du Park Mall, de la grande poste et de deux établissements secondaires, dont « Mohamed Kérouani », le plus grand et ancien lycée de Sétif. Les services des cybercafés sont certes devenus obsolètes. Cependant, les étages supérieurs de cette structure sont fermés au moment où les élèves et les étudiants ne trouvent pas où aller pour réviser leurs leçons car les rares  bibliothèques de la ville affichent complet. La wilaya et la direction générale d’Algérie Télécom doivent intervenir dans les plus brefs délais pour remédier à cette situation. Nous y reviendrons.

F. Senoussaoui

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