L’entreprise en charge des travaux des deux tronçons routiers du Chemin de Wilaya (CW) 107 aurait abandonné le projet, sans explication et sans que des mesures ne soient prises. Il y a plusieurs mois, des travaux de fraisage du roulement ont débuté, c’est-à-dire la couche supérieure de la structure de la chaussée sur laquelle s’exercent directement les agressions conjuguées du trafic et du climat. Toutefois, les travaux de rénovation du bitume n’ont jamais été opérés. Ainsi, on s’achemine vers une nouvelle saison estivale ratée à Chetaïbi, l’un des plus beaux villages d’Algérie, fruit de l’une des plus belles baies au monde, qui demeure cependant l’une des communes des plus déshéritées du pays malgré les immenses atouts notamment touristiques dont elle dispose, et ce, en raison de la détérioration non-stop, depuis des mois déjà, du CW 107. Aujourd’hui, c’est un véritable parcours du combattant parsemé d’aléas à hauts risques en matière de sécurité routière, auquel sont confrontés les usagers dudit CW reliant Berrahal à Chetaïbi, en passant par la commune de Tréat. D’abord au boulevard principal du quartier Tacha de Berrahal, un passage nécessaire pour les routiers en direction du littoral de Chetaïbi ou de la Marsa (Skikda), ensuite, un important tronçon routier reliant la commune de Tréat à celle de Chetaïbi. Les habitants des deux communes sont contraints quotidiennement, matin et soir, d’emprunter cette voie pour regagner les villes d’Annaba et de Berrahal. « La circulation routière est, depuis des mois, difficile sur ces tronçons étroits et totalement dégradés », déplorent les usagers.
B. Salah-Eddine
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