Depuis le début du mois sacré du Ramadan, les différents établissements hospitaliers respectent les directives ministérielles en étant à cheval en ce qui concerne les repas pour la rupture du jeûne. Chaque jour, des équipes veillent à la qualité, mais aussi à la variété, des repas proposés aux personnels médicaux de garde, ainsi qu’aux patients, tout au long de ce mois sacré. Les différents Centres Hospitaliers Universitaires (CHU) et Etablissements Hospitaliers Spécialisés (EHS) de la ville rassemblent les équipes médicales de tous les départements, qui partagent un repas bien garni dans une atmosphère conviviale. Au menu, des salades, la célèbre « chorba frik », « lham hlou » et un plat de résistance jusqu’au dessert sont soigneusement sélectionnés pour que les patients et le personnel médical qui veillent aux soins se sentent comme chez eux, et non dans un environnement inhospitalier. La direction de la Santé a fait en sorte d’afficher les efforts déployés par les parties concernées, y compris le personnel de cuisine, en publiant des photos des tables dressées dans plusieurs établissements hospitaliers, notamment l’EHS Abdellah Nouaouria d’El Bouni et d’El Hadjar. Pour rapel, pendant longtemps, voire des années, le problème de la qualité des plateaux-repas servis au personnel médical pendant le Ramadhan, a fait parler de lui. Les professionnels se plaignaient de repas « pitoyables », surtout pendant cette période où l’hôpital est constamment en activité. Un budget est, chaque année, affecté à la restauration des professionnels de garde pour couvrir ces dépenses.
K. Khadidja Rayenne
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