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Fonds d’aide à la presse : La promesse de Bouslimani

Tout sera fait pour que le dossier du fonds d’aide à la presse et aux journalistes soit inclus dans le projet de loi de finances pour l’année prochaine. C’est l’engagement fait par le ministre de la Communication. Dans son rapport préliminaire concernant le projet de loi sur l’information débattu, hier lundi, au Conseil de la Nation, la commission de la culture, de l’information, de la jeunesse et du tourisme de la chambre haute du Parlement a, en effet, soulevé l’absence de toute référence de ce fonds dans ledit texte. Ce que Mohamed Bouslimani explique dans sa réponse par le fait que ce fonds n’a jamais figuré dans une quelconque  loi de finances. Une carence à laquelle il s’engage à remédier en promettant de tout faire pour que ce fonds soit inclus dans le projet de loi de finances pour l’année prochaine. Autre préoccupation soulevée par les sénateurs, celle portant sur la possibilité d’intégrer le métier de journaliste dans la liste des métiers pénibles. Ce à quoi le ministre de la Communication dit attendre le verdict du  ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale qui est sur le dossier de révision de la nomenclature des métiers pénibles depuis le temps. Lors de sa présentation de ce projet de loi sur l’information, le ministre de la Communication a avoué ne pas apprécier l’amendement apporté par les membres de l’assemblée populaire nationale à l’article 22 dudit texte. Un amendement qui arrête à 30 jours le délai de réponse à une demande d’accréditation de correspondant local pour le compte d’un média de droit étranger. Ceci alors que la mouture gouvernementale du texte parle de textes d’application à promulguer prochainement pour la mise en œuvre de cette disposition sans se référer à un quiconque délai. Bouslimani a, par ailleras, précisé que le projet de cette loi organique s’inscrit dans le cadre de la concrétisation de l’un des 54 engagements du président de la République dans le volet relatif à l’Information. «Ce projet de loi vise à consacrer la liberté et le pluralisme de la presse, mais aussi garantir le respect des règles de professionnalisme et de l’éthique professionnelle, en faire un pilier de la pratique démocratique et la protéger de toutes formes de dérive», a-t-il assuré. Un texte qui prévoit l’instauration du régime déclaratif qui repose sur l’application simplifiée pour la création de médias, au lieu du régime d’octroi d’agréments en vigueur, la création d’une Autorité de régulation de la presse écrite et électronique alors que, concernant l’audiovisuel, il  modifie  les Statuts de l’Autorité de régulation de l’audiovisuel (ARAV) en lui conférant un caractère particulier et en lui confiant, outre les tâches qui lui sont assignées, une mission de contrôle et de surveillance des services de la communication audiovisuelle via Internet, en sus des services traditionnels de la communication audiovisuelle. A noter que ce projet de loi organique sur l’information a été approuvé par les membres de l’Assemblée populaire nationale le 28 mars dernier.

A.K.

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