La cité dénommée « CNEP », située au centre-ville d’Aïn M’lila, a connu ces derniers jours des perturbations découlant de coupures subites d’accès aux réseaux de téléphonie fixe et d’Internet. Ceci a causé des problèmes à plusieurs centaines d’abonnés ainsi qu’à de nombreux établissements privés et publics utilisant l’outil informatique pour communiquer et offrir leurs services. Les causes de ces coupures ne sont autres que le vol des câbles téléphoniques. Cet acte a été commis pour la deuxième fois en l’espace de quelques jours au même site urbain. Les citoyens qui se plaignent de cette situation insistent sur le fait que les services techniques de maintenance sont intervenus, une première fois, après dépôt de plainte, pour effectuer les réparations nécessaires. Ils affirment que ces services ont remplacé les câbles téléphoniques volés et rétabli la connexion à l’Internet. Puis, les malfaiteurs ont récidivé, déplorent-ils. À travers ces événements qui s’enchaînent, on réalise que les voleurs de câbles électriques ne reculent devant rien. Ils s’infiltrent même dans les niches des principaux embranchements des réseaux téléphoniques souterrains pour s’emparer du cuivre contenu dans les câbles électriques. Les services de sécurité, particulièrement ceux relevant de la Gendarmerie nationale, ont à maintes reprises réussi à démanteler des bandes de voleurs de cuivre. Cependant, d’autres bandes de criminels naissent et le scénario se répète. À ce propos, il y a lieu de noter que l’année écoulée, des dizaines de cas d’agression sur les réseaux de téléphonie, de gaz, d’électricité et d’alimentation en eau potable ont été enregistrées dans diverses régions du pays. Ce qui donne à réfléchir, c’est le fait que des familles se retrouvent sans électricité, sans eau, sans réseaux téléphonique, sans gaz et sans connexion à l’Internet à cause de voleurs de cuivre. Bon nombre de ces malfaiteurs ont certes été arrêtés, traduits en justice et incarcérés, mais beaucoup de choses restent à faire pour entrevoir des horizons meilleurs.
Nasreddine Bakha
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