Les commerçants de pièces de rechange de la commune d’El Hadjar ont exprimé leur colère contre ce qu’ils considèrent comme « contrôles abusifs de la part des éléments de la douane ». Un sit-in a donc été tenu près de l’hôtel El-Moungas, permettant aux protestataires d’exprimer leur refus des modalités de contrôle effectués par les éléments de la douane et qui concernent principalement les factures des produits d’importation.
« Cette opération de contrôle entraîne des obstacles pour notre travail et cause une pénurie des pièces de rechange, qui sont déjà rares sur le marché », accusent les commerçants remontés. Ils appellent le wali d’Annaba à intervenir afin de « permettre une marche régulière des choses dans une filière déjà en crise ». Ils agitent également la menace d’une grève si ces contrôles se poursuivent. Des interlocuteurs proches du dossier, contactés par nos soins, ont affirmé que ces procédures sont légales et que l’usage des factures est obligatoire quand il s’agit de produits importés. La douane aurait donc appliqué ses prérogatives en mettant sous la loupe les documents de vente et d’achat des pièces de rechange produites à l’étranger. À relever que les prix de ces produits stratégiques sont devenus inaccessibles pour de nombreux automobilistes, et ce, à cause de la pandémie de la Covid-19, mais principalement par les mesures prises par le ministère du Commerce durant les mois précédents. Les difficultés mises devant les importations sont la raison principale de la cherté et de la pénurie de certains de ces pièces de rechange.
Z. A.
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