Suite au décès avant-hier matin, mardi 11 avril, d’un employé de la commune de Biskra répondant au nom de Mokhtar Bachar, âgé de 48 ans et père de famille qui a chuté du haut d’un arbre qu’il élaguait au jardin public du 5 juillet 1962, les activités programmés pour égayer les soirées du Ramadhan ont été suspendus en signe de solidarité et de compassion pour la famille du défunt, a-t-on appris. Pour rappel, pour animer les soirées de la dernière décade de ce mois de Ramadhan, la commission des affaires sociales, culturelles et des jeunes de l’Assemblée Populaire Communale (APC) de Biskra a invité une pléiade d’artistes, d’artisans et d’associations activant dans divers domaines à présenter leurs œuvres ou le fruit de leurs activités au jardin public du 5 juillet 1962, communément appelé J’Nen Beylek. Le programme concocté par les organisateurs est destiné à agrémenter les soirées ramadhanesques des familles et de leurs enfants. Il comporte des récitals de chants religieux, traditionnels et actuels, des représentations folkloriques et des numéros de clowns et de prestidigitateurs. Autres activités prévues, des expositions de produits artisanaux et de portraits et paysages de Biskra et ses alentours, ainsi que des démonstrations d’arts martiaux dont des combats de Ninja et de self-défense. Il y a aussi des séances de dégustation de pâtisseries locales et des stands dédiés à la mercerie et la couture de vêtements traditionnels et aux divers travaux manuels auxquels s’adonnent les femmes des Ziban. « Cette manifestation factuelle est composée d’activités variées et hétéroclites. Elle a pour objectif de faire de J’Nen Beylek une destination prisée par les familles de Biskra en ces soirées bénies du Ramadhan. Tous les moyens garantissant de parfaites conditions sécuritaires et l’instauration d’un climat propice à la culture, aux sports et à la présentation des spectacles et des distractions ont été déployés pour le bien-être et la sérénité des visiteurs nocturnes de J’Nen Beylek. Je remercie les clubs, groupes, coopératives, organisations et associations culturels, éducatifs et sportifs qui ont répondu à notre invitation. J’exhorte les habitants de la ville de Biskra et de toute la wilaya à ne pas se priver d’un moment de détente et de découvertes des richesses culturelles matérielles et immatérielles de notre région. Je les invite à honorer par leur présence nos talents, artistes et acteurs du monde associatif », a déclaré le président de l’APC de Biskra, Tarek Djoudi, lors du lancement de cette manifestation. A noter que certains groupes de musique présents à J’Nen Beylek animeront aussi des soirées aux Allées Benyahia, vers lesquels affluent et déambulent de nombreuses familles à la recherche d’espaces conviviaux pour y passer leurs soirées. « Nous répondrons toujours aux appels de notre municipalité pour participer et enrichir les activités et les manifestations qu’elle organise. Il n’y a rien de mieux que d’aller au devant de notre public. Nous espérons seulement que la municipalité a prévu des cachets, aussi minimes soient-ils, pour les artistes. Nous voudrons que les associations faisant preuve de bonne volonté et de loyauté ne seront pas oubliées lors des délibérations relatives à l’affectation des subventions communales octroyées chaque année », a confié le leader d’une formation musicale présent sur la scène artistique locale depuis des années mais qui pâtit d’un cruel manque de ressources pécuniaires, selon ses dires. « Des revenus nous permettraient d’entrevoir un avenir emprunt de sérénité et d’optimisme et de nous consacrer à l’achat de bons instruments de musique et à l’amélioration de nos prestations artistiques », a-t-il lancé.
Hafedh Moussaoui
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