Les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont, à l’occasion de la réunion tenue mercredi à New York, salué à l’unanimité le rôle de l’Algérie, en sa qualité de cheffe de file de la médiation internationale, pour son engagement continu aux côtés des Maliens sur la voie du retour de la stabilité au Mali, notamment à travers les différentes consultations tenues à Alger et Bamako Les membres du Conseil ont, également, rendu hommage aux efforts inlassables de la médiation internationale visant à préserver intact l’engagement des parties signataires de l’Accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, dans le cadre du Comité de suivi de l’Accord d’Alger (CSA), sous la présidence de l’Algérie, et à rapprocher les points de vue à l’effet d’une mise en œuvre intégrale de l’accord. Dans ce contexte, les membres du Conseil ont appelé les parties maliennes à la nécessité d’une mise en œuvre « diligente et intégrale » de l’Accord d’Alger, qui demeure la pierre angulaire pour une paix et une stabilité durables au Mali et dont la mise en œuvre est aujourd’hui plus importante que jamais notamment dans le contexte de la transition. Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a félicité dans son rapport, présenté au Conseil de sécurité à l’occasion de cette réunion, l’implication personnelle du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a « successivement reçu à Alger une délégation malienne de niveau ministériel et des représentants des mouvements signataires de l’Accord de paix ».
Prenant part aux travaux de cette réunion, le Représentant permanent du Mali s’est joint aux membres du Conseil de sécurité pour « adresser les remerciements des autorités maliennes à la médiation internationale, particulièrement à son chef de file, la République sœur d’Algérie », en réitérant la disponibilité de son pays à travailler avec la médiation internationale pour restaurer la paix et la stabilité au Mali. Cette reconnaissance solennelle envers l’Algérie et le président Abdelmadjid Tebboune , qui était consacré à des sujets très spécifiques dans le besoin de paix et de sécurité à travers le monde et justement au Mali et dans toute la région subsaharienne et le Monde arabe se voulait un acte diplomatique touchant directement aux principes et aux concepts de l’Algérie dans sa vision régionale et internationale, une telle vision a été partagée par les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies qui ont salué à l’unanimité le rôle de l’Algérie dans sa politique régionale.. L’implication directe du président Abdelmadjid Tebboune dans la solution pacifique du conflit inter-malien constitue pour les observateurs une base solide pour l’existence future de l’Etat malien prospère dans la sécurité, la paix et le développement. Tout cela est dans l’intérêt du peuple malien. Dans ses orientations envers ce peuple, le président Tebboune, donne à chaque occasion des repères clairs aux protagonistes de ce conflit inter-malien et renforce la confiance du peuple malien dans son avenir commun. D’ailleurs le message constant du président Tebboune en direction du peuple malien a été toujours celui d’un dialogue et d’une concertation entre tous les membres de la société au sein duquel les conclusions sont résumées, les objectifs majeurs sont définis, les lignes directrices clarifiées et les priorités objectivement définies. Un message qui a toujours été empreint de réalisme, d’optimisme, de confiance et de concentration sur le développement, la paix et la sécurité des maliens. C’est dire que la médiation d’Alger est un guide d’action politique pacifique pour la société malienne pour qu’elle retrouve sa normalité ; assume la sécurité nationale et préserve le caractère de l’Etat malien dans une perspective historique menée par l’Algérie mais aussi d’analyser l’évolution de la situation géopolitique et des événements dans la région où jusqu’ici seule la force est respectée et seuls ceux qui sont capables de se défendre sont pris en compte. C’est là, une priorité dans la politique régionale de l’Algérie et qui se reflète particulièrement sur les questions de sécurité et de lutte contre le terrorisme, le trafic d’armes, de drogues et d’immigration clandestine. Dans ce cadre, la capacité de prévoir est l’une des qualités les plus importante de la politique étrangère de l’Algérie.. La tendance multisectorielle instaurée par le président de la République, Monsieur Abdelmadjid Tebboune porte aujourd’hui des fruits positifs. L’évidence d’un Etat indépendant et souverain qui poursuit sa propre politique interne et externe défendant constamment les intérêts nationaux.. Ces dernières années, l’Algérie s’est habituée, grâce à l’ANP et aux autres services de sécurité au confort socio-économique dans le calme, la paix, la sécurité et à la stabilité politique, mais les événements proches de nos frontières, la rhétorique du terrorisme, la pression des ingérences étrangères dans la région et de leurs alliés à l’exemple de la Libye et de la Tunisie ont ravivé les menaces extérieures. Tout cela vise à diviser les Etats en amis et en ennemis et à former de nouvelles alliances antagonistes à l’instar de ce qui convenu entre le Maroc et l’Etat sioniste ; Une démarche qui vise l’étranglement et la déstabilisation de l’Algérie sous le prétexte de l’affaire du Sahara occidental. Il s’agit pourtant d’une utopie qui va à l’encontre de la dialectique de l’évolution des réalités du droit international.
Il est temps surtout que l’Occident en particulier, qui multiple ses ingérences et ses interventions en Afrique et dans le Monde arabe réalise que le temps du diktat dans les relations interétatique est révolu. Aujourd’hui, par exemple, un nombre suffisant de pays sont apparus en Asie, en Amérique latine, en Afrique et dans le Monde arabe capables de mener leurs propres politiques et protéger ce droit. L’Algérie en fait partie. Elle est ouverte aux relations internationales saines, prête à coopérer avec tous ceux respectent les intérêts des partenaires et qui sont pour la formation d’un monde juste et multipolaire.
Par Ammar Zitouni
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