Bien que le mois sacré de Ramadhan tire bientôt à sa fin, des restaurants tels qu’El-Rahma ou « Maïda El Iftar » continuent d’ouvrir dans les quartiers et cités de la ville des jujubes. Contrairement aux années précédentes durant lesquelles la population a vécu des moments difficiles liés à la pandémie du coronavirus, le nombre des « Restos du cœur » a triplé cette année. Ceci a pu être possible notamment grâce aux actions de solidarité menées par les âmes charitables, le Croissant-Rouge Algérien (CRA) ainsi que les associations caritatives et de bienfaisance envers les démunis, les sans-abris, les voyageurs, etc. En cette période de carême, de nombreuses familles invitent chez elles des personnes pauvres pour partager avec elles leur repas dès l’annonce de l’iftar. Avant la rupture du jeûne, ces personnes se rendent dans les restaurants et leurs terrasses, ouverts pour la circonstance, où un menu spécial Ramadhan est élaboré par les organisateurs avant d’être présenté aux jeûneurs. « On ne s’attend pas du tout à cet élan de solidarité de grande envergure qui s’est emparé de toute la ville. Tout le monde participe à la réussite de cette opération humanitaire. Cela nous procure un immense plaisir lorsque la satisfaction mêlée à la joie se lit sur le visage de ces personnes après avoir fini de manger », a déclaré un bénévole, qui a préféré garder l’anonymat. « Il faut inculquer d’ores et déjà cette culture de solidarité dans l’esprit de nos enfants. Aimer et aider son prochain est une vertu », a ajouté un membre d’une association participante à cette opération. Plus de 600 personnes concernées par l’iftar sont quotidiennement prises en charge dans les restaurants jusqu’au dernier jour du mois de Ramadhan.
Nejmedine Zéroug
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