Le tribunal criminel de première instance près la Cour de Skikda a condamné par contumace Jeudi 13 avril, deux frères à la peine capitale dans une affaire de meurtre. Sur les cinq personnes impliquées dans ce crime dont 03 membres d’une même famille, trois parmi elles ont été innocentées. Le procureur général avait requis la condamnation à mort pour l’ensemble des prévenus. Les mis en cause étaient poursuivis pour meurtre avec préméditation et coups et blessures ayant occasionné une incapacité de travail de 15 jours. Les faits remontent à la journée du 25 juillet 2022 aux environs de 23 heures lorsque la brigade de la gendarmerie nationale avait reçu un appel signalant une bagarre générale aux alentours du port de la Marsa. Plusieurs blessés ont été décomptés lors de cette rixe violente ; ils ont été évacués vers la policlinique de la commune. Toutes les victimes qui sont originaires de Constantine, étaient atteintes de blessures et brulures graves, dont centaines ont été transférées vers l’hôpital d’Annaba pour des soins intensifs. L’enquête de la police judiciaire révéla que la confrontation s’est produite entre deux groupes rivaux de Constantine et Biskra. Les victimes se promenaient sur la corniche vers minuit lorsqu’ils avaient été surpris par une attaque au cocktail Molotov par leurs rivaux. Brulés au dos des protagonistes de cette bagarre ont été évacués par les secouristes vers les CHU d’Annaba et de Constantine. L’un des brulés M.T.N à succombé à ses blessures. Le médecin légiste avait conclu lors de l’expertise que la mort est due à la gravité des blessures qui avaient touché 45 % du corps de la malheureuse victime. Lors de l’audience, les mis en cause ont nié tous les faits qui leurs sont reprochés. Leurs déclarations contredisaient les PV établis par la police judiciaire. Le père du défunt avait déclaré à ce propos et devant la PJ que son fils avait été victime d’une atrocité sans pareille de la part des frères Y.S et Y.S, originaires de Biskra, qui ont brulé vif son fils. Quant au témoin Y.N, il a déclaré devant le juge que lorsque il avait rendu visite à la victime avant sa mort ce dernier lui avait confirmé que les deux frères et le surnommé OBAMA sont les personnes qui l’ont immolé par le feu
Djamel-Dib
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