La cité Djebel El Ouahche s’est transformée ces derniers jours en un immense chantier ouvert. On passe, effectivement, d’un projet à un autre. La commune avait lancé des travaux de réfection des trottoirs, au tout début pour se retrouver, aujourd’hui, avec un immense projet, dont le bout n’est, semble-t-il, pas pour demain. De la réfection des trottoirs au bitumage de la route, alors que les travaux n’ont pas encore démarré, les habitants ont déjà du mal à s’adapter aux désagréments causés par ce projet. Ainsi, quatre mois après les premiers coups de pioche, le chantier piétine, au grand dam des riverains, qui craignent que la situation n’empire au fil du temps. L’accès aux habitations de la cité est, en effet, devenu synonyme d’un calvaire, dans tous les sens du terme pour les riverains qui ne cessent de pester contre les autorités pour le choix de l’entreprise à laquelle ce projet a été confié. Les habitants s’accordent à affirmer que sous d’autres cieux, un tel chantier n’aurait pris que quelques jours pour un entrepreneur, même débutant. Le retard dans la réalisation des projets dans notre pays est-il donc vraiment une fatalité ? Une question que l’on se pose encore et toujours, alors que l’on sait que le volet argent, qui a souvent servi de prétexte, pendant des années, n’est plus une excuse valable pour justifier le non-respect des délais contractuels. Où réside alors le problème ?
M. Kherrab
photo : archives
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