A quelques jours du test d’évaluation des acquis pour les élèves de la cinquième année primaire, qui débutera le 30 avril et s’achèvera le 5 mai, les parents d’élèves tirent encore la sonnette d’alarme sur ses conséquences néfastes.
« Nos enfants s’apprêtent à subir le test d’évaluation des acquis leur permettant d’accéder en première année moyenne. Ils seront confrontés à un problème de taille, tel que le stress et la peur. C’est pourquoi nous demandons au ministre de l’annuler », a exprimé un parent. « Nous refusons ce test qui n’apporte rien de plus à cette nouvelle méthode d’admission au Collège d’Enseignement Moyen (CEM) », a-t-il dit. « Le ministère de l’Education nationale a pourtant été saisi par notre Organisation Nationale des Parents d’Elèves (ONPE) pour le supprimer définitivement. Nous ne comprenons pas pourquoi il a été institué pour remplacer l’examen de cinquième. Les responsables en charge devaient apporter des changements à l’examen de fin de cycle pour l’adapter au nouveau système éducatif du pays », a-t-il poursuivi. De l’avis de tous, l’admission des élèves en première année moyenne doit se faire par la comptabilisation des moyennes obtenues lors des trois trimestres au lieu de passer par ce test. Dans les pays développés, le système éducatif repose sur des critères d’admission fiables permettant aux élèves de s’épanouir, d’avancer lentement mais sûrement. « Le nouveau test d’évaluation des acquis, contesté et rejeté par la plupart des parents d’élèves, constitue un frein, contrairement aux déclarations optimistes des responsables. Les conditions actuelles dans lesquelles les élèves subissent le test ne leur permettent pas de réussir à cause de leur programme scolaire inachevé », a conclu un autre parent.
Nejmedine Zéroug
Partager :