Au troisième jour consécutif, certains commerces sont restés hier, dimanche 23 avril, fermés, au grand dam du citoyen. Pour rappel, une liste des commerçants réquisitionnés durant cette fête religieuse, a été établie et rendue publique par les services de la direction du commerce, avant même l’Aïd. Cette liste a été, en général, respectée, par rapport aux années précédentes, affirme, sous couvert d’anonymat, un cadre de cette direction de wilaya. Toutefois, certains produits alimentaires ou autres ont manqué trois jours après la fête de l’Aïd al-Fitr. A titre indicatif, une baguette de pain a été cédée à quinze dinars, voire plus, à Ali Mendjeli et dans certains quartiers. Quant aux prix des fruits et des légumes, ils étaient vraiment inaccessibles pour les bourses moyennes. Les pommes ont été vendues à des prix exorbitants, entre 850 et 900 dinars le kilo ! Il est triste de constater, qu’en dépit des mesures prises par les services concernés, la spéculation tous azimuts continue de sévir, déplore un citoyen, rencontré à proximité de l’hôpital Benbadis, venu rendre visite à un malade et n’ayant pas manqué de décrier ces pratiques spéculatives, notamment en cette période de fête. Et d’ajouter que l’Aïd al-Fitr a été marqué par cette spéculation qui est bien loin d’être totalement maîtrisée. Notons, par ailleurs, que les agents de la direction du Commerce, accompagnés par la police, ont sillonné les quartiers de la ville, durant les deux jours de cette fête. De lourdes amendes ont été infligées aux commerçants, qui n’ont pas respecté la liste précédemment citée, selon notre interlocuteur.
M. Kherrab
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