Les services de l’Assemblée Populaire d’Annaba (APC) ont déclaré une véritable guerre contre le désordre touchant le secteur de l’urbanisme et de l’architecture de la ville. En effet, le maire n’a pas hésité à arrêter bon nombre de travaux de plusieurs bâtisses et promotions immobilières qui ne respectaient pas les normes et les règles de l’urbanisme et qui empiétaient d’une manière flagrante sur les biens de l’Etat.
Des excès dans les opérations de construction et le non respect total des permis de construire ont été constatés dans les quartiers de Sidi Aissa, Valmascrot et Bouguentas. Ceci a mené notamment à l’arrêt des travaux de plusieurs ensembles immobiliers et de villas. Selon des sources proches du dossier, le président de l’APC, avec le soutien du wali Djamel Eddine Brimi, est bien déterminé à remettre de l’ordre dans la ville et mettre un terme à ces phénomènes qui se font de plus en plus nombreux. Cette opération a pour point de départ, la corniche, qui représente l’essence même de la Perle de l’est. Il est important de noter que les services de l’APC œuvrent quotidiennement, en collaboration avec le wali, à encourager l’investissement touristique, et ce, en supprimant tous les obstacles liés à la bureaucratie. Des projets touristiques importants ont été lancés ces derniers temps. En effet, c’est grâce au comité d’écoute, qui se réunit chaque semaine, sous la supervision du chef de l’exécutif, que l’on a pu construire sept grands hôtels et six grandes surfaces commerciales aux normes internationales. Ces initiatives permettront un essor touristique sans précédent, sans parler de l’emploi qu’elles vont créer. C’est suite aux instructions strictes émanant du wali, et la vigilance du président de l’APC, que certains investisseurs ont décidé de relancer leurs projets après les avoir gelé un moment, à cause de la bureaucratie. Selon les mêmes sources, dix grands projets sont en cours d’étude.
Des décisions qui dérangent
Malheureusement, ces initiatives et notamment l’ouverture de la voie aux investisseurs qui ont déposé des dossiers crédibles et les décisions du wali de récupérer les terrains inexploités et de déclarer la guerre au chaos urbain, n’ont pas été très bien reçues par certaines parties qui, en collusion avec quelques élus, n’ont pas accepté la transparence avec laquelle le dossier de l’investissement est traité. Elles n’ont pas hésité à créer d’autres entraves aux investisseurs pour qu’il n’y ait aucun changement notable au sein du secteur de l’urbanisme et de l’immobilier. Elles n’ont pas hésité à répandre des rumeurs et à minimiser les réalisations du wali et du maire d’Annaba. Selon la même source, elles pariaient sur l’échec de la municipalité et de l’Etat à achever les travaux du stade du 19 mai 1956 dans les délais impartis et l’impossibilité de la ville à accueillir la Championnat d’Afrique des Nations des joueurs locaux (CHAN). Cependant, le succès des deux opérations a été pour eux, une véritable désillusion. Eux qui espéraient, à travers cet échec, la fin des fonctions du wali.
Vers une saison estivale exceptionnelle
Par ailleurs, Youcef Chouchène, le maire d’Annaba, a révélé que la prochaine saison estivale sera exceptionnelle. Il nous a indiqué que ses services travaillent d’arrache-pied à préparer les plages d’une manière différente en développant de nouveaux moyens et concepts pour accueillir les vacanciers. Un nouveau décor sera au menu, avec un riche programme au quotidien, concocté en coordination avec d’autres services. En plus de cela, des négociations sont en cours avec des hôtels de la ville afin d’établir un partenariat avec l’APC pour garantir le succès de la saison estivale.
Seize milliards pour les routes
D’autre part, l’APC a alloué une enveloppe de seize milliards de centimes pour l’asphaltage et la préparation des routes à travers les quartiers de la ville, et ce, afin d’éliminer les points noirs qui gênent quotidiennement les automobilistes. Elle appelle ces derniers au bon sens et à la responsabilité en leur demandant de ne pas stationner d’une manière aléatoire, car cela empêche l’entreprise en charge de l’aménagement des voiries, de réaliser les travaux et d’induire, de ce fait, des retards. L’éclairage public n’est pas en reste, puisque cinq milliards de centimes lui ont été consacrés. Notons également que les services municipaux en coordination avec l’association « Annaba Nadifa », l’Algérienne Des Eaux (ADE) et la Société nationale de l’électricité et du gaz (Sonelgaz) œuvrent depuis des semaines pour faire de la prochaine saison estivale la plus propre depuis des années. L’objectif est de rendre à la Coquette son lustre d’antan.
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