L’Institut National de Formation Supérieure Paramédicale (INFSPM) de Bordj Bou Arreridj, ouvert partiellement à titre exceptionnel depuis trois années, vient d’obtenir l’arrêté de sa création qui “lui permettra d’avoir un budget spécial de gestion et d’améliorer les conditions de scolarisation et d’encadrement”, a-t-on appris avant-hier, dimanche 23 avril, de sa directrice Nouara Merazga. Cet arrêté, a-t-elle précisé, met fin au problème administratif et juridique de l’institut, ouvert exceptionnellement et partiellement depuis trois ans par le ministère de tutelle pour atténuer la pression sur l’institut de formation spécialisée de Sétif en tant qu’annexe de cet institut, réservée aux étudiants de la wilaya de Bordj Bou Arreridj. Cette situation, a ajouté Mme Merazga, a conduit l’administration et les autorités de wilaya à rechercher des solutions d’urgence pour le financement, l’hébergement des étudiants et le détachement des encadreurs, en coordination avec la direction locale de la Santé et l’université Mohamed El Bachir El Ibrahimi, outre le recours à des médecins du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) de Sétif et des établissements hospitaliers publics et privés de la wilaya. Désormais, l’INFSPM peut prendre en charge ses étudiants par l’ouverture de l’internat de l’institut, d’une capacité de 300 lits, divisé en deux parties, une pour les garçons et la seconde pour les filles, en plus de l’équipement de ses classes et l’acquisition des équipements et matériels nécessaires pour la formation, a assuré sa directrice. La première promotion de cet institut sortira au cours de cette année 2023 au terme d’une formation de trois années et sera composée de 88 infirmiers de santé et 50 manipulateurs d’appareils de radiologie. Elle sera rejointe, en 2024, par une autre promotion de sages-femmes dont la formation dure quatre années, est-il indiqué.
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