Dans le souci d’atténuer les difficultés auxquelles font face les Assemblées Populaires Communales (APC), l’Assemblée Populaire de la Wilaya (APW) d’Oum El Bouaghi semble déterminée à se saisir de ce problème en venant à leur rescousse. Ainsi, le président de l’APW a reçu, récemment, celui de l’APC de Berriche, située au nord-est du chef-lieu de wilaya, en présence d’un député, du vice-président de l’APW et des membres de celle-ci qui sont originaires de Berriche.
Le maire était accompagné de quelques membres l’APC, ainsi que d’un groupe de notables et de citoyens de la ville. Cette initiative louable a permis de passer en revue la situation générale de la commune, notamment les préoccupations majeures des citoyens. A ce propos, le premier problème qui a été soulevé concerne les dossiers des candidats à l’attribution des lots de terrains. Il doit être traité avec célérité afin d’arrêter la liste des réels bénéficiaires et de mettre un terme aux questionnements, à ce sujet, des citoyens de la commune. Il importe de rappeler que la commune de Berriche, à vocation agropastorale, est la seconde de la wilaya après celle d’Ain Zitoun en superficies cultivables. Elle est, de ce fait, une véritable zone agraire céréalière, surtout lorsque les conditions météorologiques (pluviométrie) sont favorables. Par ailleurs, le président de l’APW a rencontré le président et des membres de l’APC d’Ouled Zouai, une zone rurale située à l’extrême sud-ouest de la wilaya. Cette réunion a permis de passer en revue les activités de cette municipalité et de voir comment aider les élus à relever les défis en matière de gestion des affaires locales pour concrétiser le développement escompté. C’est pourquoi, le président de l’APW a insisté sur la nécessaire cohésion des membres de l’APC pour assurer la stabilité de celle-ci, base de la bonne gouvernance au niveau local, au grand bénéfice de l’intérêt général. Il importe de rappeler que l’initiative entreprise par le président de l’APW vient à point nommé pour prévenir tout éventuel blocage des assemblées, avec tout l’impact négatif que ce genre de situation peut avoir sur la gestion des affaires des citoyens, à l’exemple de celle que connait Ain M’lila. Pour rappel, l’état de paralysie qu’a vécu cette assemblée depuis près d’une année (désaccord entre le maire et les membres) était tel qu’il a fallu l’intervention du chef de l’exécutif, après accord du ministre de l’Intérieur, qui a nommé par arrêté le chef de daïra pour gérer par intérim l’assemblée, en attendant de régler les différends qui existent entre le maire et les élus.
K. Messaad
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