Imed Moues
Une dépouille de harraga a été rejetée par la mer sur les plages de Guerbès. Transféré par la Protection civile au service mortuaire de l’hôpital d’Azzaba, le corps, en état de décomposition avancée, n’a pas été identifié. Le défunt a été inhumé hier, lundi 24 avril, vers midi, au nouveau cimetière communal, selon les procédures d’usage et en présence des éléments de la Gendarmerie nationale. Le procureur de la République près le tribunal d’Azzaba a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer l’identité de la victime et les circonstances exactes de sa mort. A ce propos, notons que le phénomène de l’émigration clandestine prend une ampleur sans précédent ces dernières années. La plupart des harraga ont moins de trente ans et incluent autant d’Algériens que de ressortissants subsahariens. Dans la région de Skikda, les jeunes en partance pour les côtes siciliennes prennent le large depuis plusieurs plages, d’est en ouest de la wilaya.
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