Le prestigieux lycée d’El Houria, situé en plein centre-ville, à Coudiat en l’occurrence, abrite, depuis hier, mardi 25 avril, les festivités relatives à la semaine nationale sur l’orientation scolaire et professionnelle. Une manifestation à laquelle ont pris part les secteurs de la formation professionnelle et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique. Ainsi, trois jours durant, du 25 au 27 avril, les conseillers de l’Education nationale et de la Formation professionnelle seront appelés à expliquer aux élèves des classes terminales, en particulier, l’importance de faire un choix judicieux, en termes d’orientation scolaire et professionnelle. Il s’agit d’un travail de proximité essentiellement axé sur l’information et la sensibilisation, pour reprendre les dires de Berkati Lakhdar, le directeur de l’Education nationale de la wilaya de Constantine, qui s’est confié à l’Est républicain. Un avis que partage Ghazali Bouhadjar, un inspecteur national dudit secteur. « En l’absence d’une qualification professionnelle, un recalé du système scolaire sera condamné à une double exclusion, sociale et professionnelle », soutient, non sans amertume Mohamed Trad, le directeur de wilaya, qui saisit l’occasion pour appeler les mass-médias à contribuer à la réussite de cette manifestation. Et de rappeler que cette semaine d’orientation s’inscrit dans le cadre de la nouvelle stratégie prônée par le secteur, afin de ratisser large du côté des jeunes en quête d’une qualification professionnelle, et ce, avant le début des inscriptions à la prochaine session du secteur. « Il s’agit d’une opération dite de charme que nous sommes appelés à mener dans les moindres détails », indique notre interlocuteur, en espérant que ces journées portes ouvertes permettront au secteur de la formation de tisser des liens permanents avec ses partenaires et avec le public. Et de nourrir l’espoir que par le biais de telles initiatives, de nombreuses contraintes, auxquelles les acteurs de la formation sont quotidiennement confrontés, finiront par être dissipées. « Il s’agit, en substance, de traditions de travail, axée sur l’information de proximité, qu’il faudrait instaurer au sein des établissements du secteur », explique encore M. Trad. Des spécialistes assurent pour leur part, que le recours aux réseaux sociaux, en l’absence d’espaces d’expression appropriés, est là pour témoigner de l’ampleur de cette exigence légitiment exprimée par une jeunesse blasée. « Les jeunes sont en quête de solutions à des problèmes liés à leur devenir professionnel », affirme, de son côté, Mohamed Allouache, chef de bureau à la Direction de la Formation et de l’Enseignement Professionnels (DFEP). « Nous voulons, via cette manifestation, véhiculer un message clair aux jeunes : que notre secteur se propose, avec ses deux segments, à savoir la formation et l’enseignement professionnels, comme un itinéraire de qualité aux élèves des classes terminales qui préparent les examens de fin d’année, le Brevet d’Enseignement Moyen (BEM) et le baccalauréat en l’occurrence », a estimé avant de conclure M. Trad.
M. Kherrab
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