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PROCÈS EN APPEL  NAIMA SALHI –AMIRI : L’aggravation de la peine demandée  contre l’ex-députée

Une aggravation de la peine a été requise par le procureur de la République près la cour de Tipaza, avant-hier lundi tard dans la soirée, contre Naima Salhi lors du procès en appel qui l’oppose à Mourad Amiri. Un procès en appel qui vient après le verdict rendu, le 16 novembre dernier, par le tribunal de première instance de Chéraga portant sur six mois de prison  ferme assortie d’une amende de 50 000 dinars et de 150.000 Dinars au titre de dommages et intérêts à l’encontre de la présidente du parti de l’équité et de la proclamation (PEP). Une sentence qui vient au bout du procès tenu après quatre reports. Un procès à l’issue duquel le procureur de la République avait, pour rappel,  requis deux ans de prison ferme et une amende de cent mille dinars pour «propos diffamatoires et insultes» et «atteinte à l’unité nationale», des chefs d’inculpation retenus correspondant aux dispositions 79 et 146 du code pénal. Il  faut rappeler que ce procès fait suite à la plainte déposée contre la présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) et  ancienne parlementaire de Boumerdes par Mourad Amiri, ex-fonctionnaire au ministère de l’intérieur qu’elle avait cité dans son live sur les réseaux sociaux du 25 septembre 2019  l’accusant de «zouave dangereux et d’avoir bénéficié «d’un congé avec solde pour se consacrer au hirak»,… Suite à quoi, aussi bien Amiri que Salhi ont été entendus par des éléments de la brigade de recherches de Club des Pins avant qu’ils ne soient auditionnés par le juge d’instruction près le tribunal de Cheraga. Et alors que le procureur de la République près le tribunal  de Cheraga avait requis la mise sous mandat de dépôt de l’ex-députée, le juge d’instruction s’est limité à mettre la concernée sous contrôle judiciaire. Il faut préciser que l’ex-députée et présidente du PEP a été également condamnée à une autre peine de six mois de prison ferme assortie d’une amende de 20 00 dinars dans un autre procès intenté contre elle par  les avocats Kader Houali et Sofiane Dekkal, officiant au barreau de Tizi Ouzou et le militant, Salim Chaït, pour «incitation à la haine raciale’ et «appel au meurtre» ;

A.K.

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