Les commerçants du marché des fruits et légumes « Boumezou » implanté au centre-ville de Constantine ont été étonnés d’apprendre de la bouche même du président de L’Assemblée Populaire Communale de Constantine, mercredi dernier, 26 avril, que la commune, à l’intention de fermer tout le périmètre, y compris cet espace commercial, suite à la chute partielle durant la même journée, d’une partie du balcon sud de la terrasse dudit marché. Le président d’APC explique que les services techniques de la commune ont été formels en prévenant que ce balcon pouvait présenter un risque pour les commerçants et les citoyens qui fréquentent cet espace public. Nos interlocuteurs signalent, que cet incident, causé accidentellement par un engin et l’entrée d’un camion lourd sur la terrasse, lors de l’opération de démolition des baraquements avoisinants, n’est pas la premier du genre, puisqu’il a été précédé par la chute d’un gros fragment de ce même balcon deux ans auparavant, sans que l’APC n’effectue les réparations nécessaires. Les commerçants estiment que cette fois, l’incident a été plus compliqué et qu’il n’a causé, fort heureusement, que des dégâts matériels sur quatre véhicules, stationnés près du marché, dont un véhicule a été fortement endommagé. Ces commerçants indiquent, qu’ils ne comprennent pas les véritables raisons de cette décision, qu’ils considèrent injustifiée et ne repose sur aucun argument technique valable, puisque la structure et la bâtisse du marché sont dans un bon état, et ne laissent apparaître, de leur avis, aucune anomalie, qui puisse constituer une menace sur la sécurité des usagers de cet espace. Ils affirment, pour étayer leur propos, que le dommage est superficiel et qu’il n’a touché qu’une infime partie de l’extérieur du mur qui clôture la placette, en dehors du marché et n’a par conséquent aucune relation avec cette structure. Les concernés refusent catégoriquement de quitter les lieux, en indiquant que si cette mesure venait à être appliquée, elle leur porterait un préjudice irréparable, tout en rejetant jusqu’à l’idée de déménager leurs activités dans des espaces commerciaux alternatifs, qui leur ont été proposés par le maire.
Rafik S.
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