Elu, le 13 mars à Manama au Bahreïn, président du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, Moundir Bouden, vice-président de l’Assemblée populaire nationale, a décidé de renoncer à ce poste, tout en restant membre de cette instance interparlementaire. Dans un communiqué diffusé dimanche soir sur son site Internet, l’APN a annoncé la décision et indiqué qu’elle a été prise en raison de l’élection d’Israël en tant que membre de l’instance interparlementaire. La présence de l’Etat sioniste a poussé le parlementaire algérien à se retirer après consultations des autorités du pays. Il avait adressé une lettre, le 27 mars dernier, au ministère algérien des Affaires étrangères dans laquelle il a demandé « un avis sur l’opportunité de garder ou de renoncer à ce poste ». « Après une large concertation et conformément aux positions fermes de l’Algérie sur les causes justes dans le monde, au premier rang desquelles la cause palestinienne, l’Assemblée populaire nationale, représentée par le vice-président, Moundir Bouden de ne garder que la qualité de membre au sein de ce groupe”, a précisé le communiqué de l’APN. L’Union interparlementaire, dont le siège se trouve à Genève en Suisse, est l’organisation mondiale des parlements. Elle est la plus ancienne des institutions internationales à caractère intergouvernemental. En 2020, elle comptait 179 membres. En prenant la décision de se retirer du Groupe consultatif de haut niveau sur la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, l’Algérie de démontrer la constance de ses positions de principe. Son retrait de la présidence de cette instance ne veut absolument pas dire un quelconque abandon de ses obligations internationales. Mais un geste tout à fait conforme à sa politique étrangère bâtie sur une vision inaliénable, dont un des axes est le soutien indéfectible et sans faille aux causes justes. « C’est pour mieux rester fidèle à sa position ferme et constante en faveur de la souveraineté de la Palestine que l’Algérie renonce à une présidence certes glorieuse, mais qui aurait été entachée par une présence indésirable ; celle d’un député de l’Etat d’apartheid israélien », a commenté un site d’information.
M.M
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