Sous l’impulsion de Toufik Bouragba, chef de daïra, les deux communes de Hamala et Grarem Gouga connaissent des avancées palpables en matière de développement local. Elles viennent de bénéficier d’une multitude de petits projets qui vont, à coup sûr, porter le cadre de vie des citoyens à une nouvelle dimension. Située à environ douze kilomètres au nord du chef-lieu de wilaya, la daïra de Grarem Gouga ne cesse de renforcer son statut de daïra-pilote, à la faveur des réalisations concrétisées et celles en passe de l’être. En effet, les deux communes de cette daïra sont en train d’effectuer leur métamorphose en matière d’aménagement urbain, d’approvisionnement en eau de robinet, de réhabilitation de routes, d’assainissement et de divers équipements publics. Lors de l’entrevue accordée à L’Est Républicain, le chef de daïra, Toufik Bouragba, a évoqué la quasi-totalité des projets de développement local accordés récemment aux deux municipalités relevant de son administration et les crédits alloués à leur réalisation. Pour la commune de Grarem Gouga, chef-lieu de daïra, M. Bouragba affirme que la majorité des attentes des populations des zones d’ombre sera satisfaite, à la faveur des projets obtenus à leur profit. Ces projets vont de l’entretien des routes à la rénovation des réseaux d’alimentation en eau de table, en passant par l’assainissement, l’entretien des salles de soins et l’équipement des écoles primaires. Notre source précise qu’une douzaine de localités secondaires ont bénéficié de projets d’étude de leur assainissement. « Il a été dégagé une enveloppe de 300 millions pour la réalisation des études de faisabilité des réseaux de drainage des eaux souillées », a-t-il annoncé. Il citera, dans ce sens, les localités et lieudits d’El Annab, Metlili, Boulkandoul, El Marra, Dakhla, El Khanga, El Oualdja, Ghar Slim et Klighet. En plus de ces projets d’études, la localité de Messaoud Erraï a, quant à elle, été gratifiée de la coquette enveloppe d’un milliard pour la réalisation de son réseau d’assainissement. La localité de Messaoud Erraï sera très bientôt dotée d’un réseau d’évacuation des eaux usagées. Il profitera à environ soixante logements constituant la localité. Pour la zone d’ombre de Safsaf, le programme en cours prévoit l’entretien de la route carrossable la desservant, ainsi que la rénovation de son réseau d’Alimentation en Eau potable (AEP). Le chef de daïra précise dans ce sens : « Il a été alloué 1,8 milliard pour la réfection du réseau d’assainissement de Safsaf et 1,4 milliard pour la rénovation de son réseau d’AEP. Ce dernier projet, lancé, a atteint un taux de réalisation de 35 %. Sa réception est prévue au mois de juin prochain ». Dans le domaine de l’éducation et de la santé publique, notre interlocuteur mentionne trois projets. Il s’agit de l’entretien de l’école Brahim Filali et de l’équipement de celle de la localité rurale de Barrak, ainsi que l’entretien des trois salles de soin d’Ain Thor, de Safsaf et de Dar El Fouini, des agglomérations rurales également. M. Bouragba dira là-dessus : « On a dégagé une enveloppe de 362 millions pour l’équipement de l’école primaire de Barrak et une autre d’une valeur de 900 millions pour les travaux d’entretien de l’école Brahim Filali. Pour l’entretien des trois salles de soins citées, l’enveloppe est de près d’un milliard ». Pour l’autre commune de la daïra, Hamala en l’occurrence, le programme n’est pas moins consistant, non plus. Notre interlocuteur a évoqué, en effet, une panoplie d’actions qui ne sera pas sans impact sur la qualité de la vie des riverains. « On a alloué une enveloppe d’un milliard pour l’entretien du chemin de wilaya 09, reliant les localités d’El Badsi et d’Ain El Beida. Et des crédits de même valeur pour l’entretien, sur un kilomètre, de l’axe routier desservant la mechta d’El Ouacef », a-t-il précisé. Pour le chef-lieu communal, le programme de développement en cours prévoit l’aménagement de Sahat Echouhada de la ville de Hamala pour une enveloppe de 310 millions. En matière d’aménagement urbain toujours, la localité de Habbacha a bénéficié d’une opération d’une valeur d’un milliard, selon M. Bouragba. Pour la deuxième agglomération de la commune au plan démographique, celle de Chaglibi Makhlouf en l’occurrence, elle est concernée par une étude diagnostique de son réseau d’AEP, aux côtés des localités de Boulafrakh et El Ouacef. Notre source souligne qu’il a été dégagé une enveloppe de 100 millions pour ces opérations d’études diagnostiques. L’agglomération de Chaglibi Makhlouf a bénéficié également d’une opération d’entretien de sa salle de soin pour un montant de 256 millions. Notre source précise que toutes ces actions ont été inscrites dans le cadre des aides de soutien au développement économique et social, anciennement appelées Plans Communaux de Développement (PCD).
K. B.
Partager :