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Berimi en visite dans la périphérie d’Annaba : Satisfecit général… sauf à Bougantas

A l’issue du constat des lieux effectué hier, mardi 2 mai, par le wali, il s’est avéré que beaucoup reste à faire à la cité Bougantas, au nouveau boulevard abritant 15.000 logements, principalement de type promotionnel, notamment en matière d’équipements publics, actuellement totalement inexistants. Des réseaux d’assainissement et d’éclairage public, au transport, routes, cadre de vie, en passant par l’Alimentation en Eau Potable (AEP) et surtout les équipements publics, tout semble déficitaire et insuffisant. Dans le volet des équipements publics, c’est notamment les écoles, annexes d’Assemblées Populaires Communales (APC), salles de soins, terrains sportifs de proximité, commissariat de police ou brigade de gendarmerie, qui sont concernés. En réalité, le wali n’a pas été tendre envers les seize promoteurs en activité sur le site et les propriétaires terriens qui n’ont pas inscrit une opération d’équipement public, malgré les rappels incessants des autorités de l’APC. Celles-ci ont même saisi la justice à ce sujet. Le chef de l’exécutif a convoqué une réunion dans les meilleurs délais, devant regrouper les promoteurs et les propriétaires terriens afin de trouver une solution aux défaillances relevées. Faute de quoi, des mesures allant jusqu’à la suppression pure et simple des permis de construire et des conformités seront prises. Cependant, l’indignation du wali s’est dissipée dès qu’il a mis les pieds sur le site destiné à accueillir un espace commercial d’envergure. En effet, après avoir procédé à la pose des premières pierres des projets ambitieux abritant des grandes surfaces commerciales, l’un implanté près du pont « Y », et l’autre à la Zone d’Activités Commerciales (ZAC) d’El Bouni, le wali s’est montré très satisfait. Les deux centres commerciaux, notamment le projet « Annaba Mall », véritable pépite architecturale, seront implantés sous les pieds de la basilique Saint-Augustin et dotés de quatre accès ainsi que de toutes les commodités, y compris un parking à étages. Séduits par la qualité et surtout par l’audace des projets futuristes et d’une architecture aux lignes basiques et fonctionnelles, alliant design des locaux et du site, le wali et les directeurs de l’exécutif ont espéré que les travaux de réalisation du projet ne s’éterniseront pas. Les habitants d’Annaba, ville carrefour entre l’Algérie et la Tunisie, souhaitent également une réalisation rapide de ces projets. A l’issue de sa tournée, le wali a estimé, dans un point de presse, que la Coquette, qui ambitionne de rivaliser avec les grandes villes méditerranéennes, a récemment doté ses différents secteurs de conséquentes enveloppes budgétaires. Il a mis en exergue l’effort considérable qui a été consenti pour poser les jalons du développement durable et ainsi prétendre à une prospérité pérenne, dans le cadre de la dynamique nationale impulsée par l’État. Le wali d’Annaba a souligné : « Ceci a été possible grâce à près de cent rencontres de cellule d’écoute wilaya avec les opérateurs économiques. Une initiative personnelle du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, actionnée à la fin de l’année 2020, dans le but de faire face à la récession économique et de trouver des solutions aux projets économiques en difficulté, afin de relancer la dynamique en matière de développement ». Ce modus opérandi a permis la levée des entraves bureaucratiques au profit de près de mille projets dans différents créneaux. En outre, la relance de ces projets, grâce à un ensemble de mesures macroéconomiques de stabilisation, notamment un plan de relance d’investissements privés, a contribué à la création de plus de 1.500 postes d’emploi, indique le wali. Indubitablement, Annaba est dynamique sur tous les fronts et se lance à la conquête d’un statut qui lui sied. Sa vocation industrielle n’amoindrit en rien son potentiel agricole, touristique et halieutique. Les investissements publics injectés, ces dernières années, dans son développement, témoignent d’une présence marquée de l’Etat et ont contribué à la placer sur la rampe de lancement. Le wali d’Annaba, Djamel Eddine Berimi, a d’ailleurs affirmé que les investissements publics injectés dans tous les secteurs confondus augurent d’un regain d’activité à l’ombre d’une dynamique jamais enregistrée auparavant, comme en attestent de nombreux observateurs.

B. Salah-Eddine

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