Le cinéaste Sid Ali Mazif, un grand nom du cinéma algérien, s’est éteint mardi à Alger à l’âge de 80 ans laissant derrière lui un riche legs cinématographique, a-t-on appris auprès de l’Association cinématographique « Adwaa ».
Né en 1943, Mazif a enrichi la bibliothèque du cinéma algérien en courts et longs métrages et de films documentaires, de par son expérience en tant que scénariste et ses contributions avec plusieurs réalisateurs nationaux et étrangers.
Sid Ali Mazif a embrassé une carrière dans le 7e art en tant qu’assistant réalisateur au début des années 1960, et poursuivi ses études dans la réalisation à l’Institut national du cinéma (1964-1967) avant de rejoindre l’Office national pour le commerce et l’industrie cinématographique.
Le regretté a traité plusieurs thèmes à travers ses films liés aux différents aspects de la vie des agriculteurs et des défis sanitaires en Algérie au lendemain de l’indépendance, et participé à la réalisation de plusieurs projets cinématographiques importants notamment le film « Enfer à dix ans » (1968) qui met la lumière sur les conséquences de la guerre sur les jeunes enfants, outre sa contribution remarquable au film « Histoire de la révolution » (1970).
Parmi les œuvres connus du défunt pour leur valeur artistique et dimension humaine: « Leila et les autres » (1978) « Sueur noire » (1971), « Les nomades » (1976), « J’existe » (1981) et « Houria » (1986). Il a également écrit le scénario du film « Envers du miroir » (2007) et produit « Le Patio » (2015) dans le cadre de la manifestation Constantine capitale de la culture arabe et « Palmiers blessés ».
Il sera inhumé après la prière du Dohr au cimetière de Sidi M’hamed à Alger.
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