Achevé depuis plus de deux ans, le tronçon de l’autoroute Est-ouest, d’une distance de 52 kilomètres, qui s’étend de la commune de Dréan à celle de Boutheldja, non encore ouvert à la circulation, continue de poser moult interrogations quant à sa mise en service. Cet axe autoroutier, avec les 32 restants qui relient la wilaya d’El Tarf à la frontière tunisienne, précisément à Khenguet Aoun, dans la commune d’Ain Assel, tarde à être inauguré, au grand dam des usagers. Pourtant, il a une importance avérée pour la fluidité du trafic, notamment sur les routes nationales 44 et 84, et la préservation de leurs surfaces de roulement, malmenées à longueur d’année par les poids lourds. Il faut noter que, dans de précédentes déclarations, le wali avait fait savoir que la mise en exploitation de cette autoroute est du ressort de la chefferie du gouvernement. Des propos confirmés par les services de la Direction des Travaux Publics (DTP). Entre temps, ce sont plus de dix millions de dinars d’équipements, des plaques et des panneaux de signalisation entre autres, qui ont été subtilisés. Par ailleurs, des chauffeurs de taxi nous ont déclaré que certains automobilistes inconscients emprunteraient, dans les deux sens, cet axe autoroutier ouvert sur une seule voie, moyennant une ristourne de 200 à 300 dinars ou un sandwich qui seraient exigés par des gardiens. Ces derniers sont pourtant payés pour empêcher toute circulation, s’étonnent-ils. Faut-il rappeler, à ce propos, l’accident survenu il y a plus d’une année, faisant trois morts, suite à la collision d’une Kia Sportage et d’une Renault symbole. Ainsi, dans l’impossibilité de donner une date à l’inauguration prochaine de cette partie de l’autoroute d’un linéaire de 84 kilomètres, on continue à scruter la moindre information sur sa mise en service.
Iheb
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