Le nombre d’opérateurs économiques relevant du tissu économique national s’est élevé, au 30 avril dernier, à 2.261.000 entreprises principales et secondaires, selon un bilan de la direction générale de la régulation et de l’organisation des activités relevant du ministère du Commerce.
Ce chiffre est réparti sur 2.031.203 personnes physiques et 230.712 personnes morales, selon le bilan révélé lors des travaux de la rencontre nationale des cadres du ministère du Commerce et de la Promotion des exportations tenue sous la présidence du ministre du secteur, Tayeb Zitouni. Le taux d’inscription au registre de commerce électronique a connu une hausse de 72.9 % du nombre des commerçants enregistrés au niveau national avec un total de 1.648.255 détenteurs du registre électronique (1.466.497 personnes physiques et 181.758 personnes morales).Du premier janvier au 30 avril 2023 le nombre de nouvelles immatriculations au registre de commerce a connu une hausse de 154.867 opérations d’inscription dont 44.210 opérations de modification, 38.596 radiations et deux (2) opérations de réimatriculation, a précisé la direction dans son bilan.
Pour ce qui est des personnes physiques, il a été enregistré 996.240 inscrits dans le secteur de la distribution en détail (45.99%), 813.969 au secteur tertiaire (37.57%), la production (272.866 inscrits) soit 12.60% et 78.504 inscrit au secteur de la distribution en gros (3.62%).
Concernant les personnes morales, la direction générale a fait état de 86.878 inscrits dans le secteur tertiaire (32.94%), 84.043 inscrits dans la production (31.87%), 37.484 dans la vente en l’état (14.21%), 27.752 dans la grande distribution en gros (10.52%) et 21.585 inscrits dans le domaine de la distribution en détail (8.18%). Concernant les commerçants ambulants, 39 activités commerciales ambulantes et 39 services ambulants ont été créés pour assurer le service public de proximité, approvisionner les zones d’ombre et créer de nouveaux emplois.Le nombre total de commerçants ambulants a atteint 186.139 commerçants activant dans les services et le commerce, précise le bilan. Au volet régulation et contrôle du marché, le secteur dispose d’un système qui permet un suivi quotidien de l’évolution des prix au niveau du marché, un suivi périodique des niveaux de stockage des matières premières et des produits au niveau des entrepôts relevant aussi bien des groupes publics que du secteur privé, avec la détermination de la durée de couverture des besoins nationaux.Le système permet également de définir les zones de stockage, ce qui favorise le traitement de tout éventuel déséquilibre du marché, en coordination avec tous les intervenants dans le système de
Un système numérique a aussi été mis en place pour encadrer, réguler et approvisionner le marché en matières de produits alimentaires et agricoles à travers la création d’une banque de données et l’identification des capacités de production des intervenants dans ce domaine, à savoir les minoteries et les laiteries publiques ainsi que les unités de transformation pour le raffinage et la production d’huile et de sucre.
Quant aux espaces commerciaux, le secteur compte 52 marchés de gros à travers 40 wilayas, dont 41 relèvent des collectivités locales, et 9 sont la propriété de l’établissement public économique « Magros », tandis que deux marchés appartiennent à des opérateurs privés.
D’autre part, il existe 1502 marchés de détail à l’échelle nationale, dont 742 marchés couverts et 760 marchés de proximité. Quelque 880 marchés sont exploités, (soit 59%), contre 622 marchés inexploités (41%).
S’agissant des installations commerciales, le secteur recense 639 marchés hebdomadaires exploités à 89 %, 278 marchés de bétail, 85 marchés spécialisés, 2379 commerces de type « superettes », 138 supermarchés et 30 hypermarchés.
S’agissant des espaces de stockage, l’opération s’est soldée par le recensement de 17.706 espaces de stockage répartis sur 9.154 chambres froides et 8.555 entrepôts. Le recensement des espaces de stockage se fait périodiquement et les données sont actualisées par les services extérieurs du secteur à travers un système informatisé dédié à la gestion des espaces de stockage, contribuant ainsi à la collecte et à la mise a jour rapide de l’information.
Pour les laiteries conventionnées avec l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), le secteur a recensé 117 laiteries dont 15 laiteries publiques, 102 laiteries privées, en sus de 111 laiteries non conventionnées avec l’ONIL.
Les laiteries publiques bénéficient d’un quota mensuel de poudre de lait de 8207 tonnes soit 55 % de la quantité globale, alors que les laiteries privées bénéficient d’un quota mensuel de 6747 tonnes, soit 45 % de la quantité globale.
Concernant les préparatifs de la prochaine rentrée scolaire, le secteur a renouvelé les autorisations préalables à l’importation des affaires scolaires au profit de 60 importateurs. Cette opération se poursuit pour atteindre les 100 importateurs restants, en sus de la remise de 79 décisions à 54 producteurs. Il s’agit également de l’organisation des marchés de proximité pour la rentrée scolaire.
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