Le wali de Mila s’est rendu, jeudi 4 mai, sur trois sites de chantier, dans le cadre des visites d’inspection aux projets de développement local. En inspectant le chantier de construction de la pénétrante autoroutière, dans la commune d’Oued Athmania, il s’est montré particulièrement insatisfait de l’avancement des travaux. « Le chantier n’a pas avancé. Les travaux sont encore là où on les a laissés lors de la précédente visite », dira-t-il au représentant de l’entreprise de réalisation. Et d’enchainer : « Il faut renforcer le chantier en matériel et travailler jusqu’à 22 heures. Je veux que le chantier fonctionne en 2X8 (deux fois huit heures, ndlr) ». Mustapha Koreich a menacé, en cas de défaillance, de prendre les mesures prévues par la loi à l’encontre du détenteur de ce projet. Il appelle, par ailleurs, le directeur des Travaux publics, présent sur place, d’adresser une première mise en demeure à l’entreprise pour « sa défaillance ». Même son de cloche sur le site immobilier de la localité de Marachou, où 867 logements de l’Agence de l’Amélioration et du Développement du Logement (AADL) sont en construction. M. Koreich a, en effet, fustigé le chef de projet, lui ordonnant de suivre l’exemple du chantier immobilier de la commune de Ferdjioua, où l’on travaille nuit et jour. « On est en retard. On doit travailler la nuit également. Il faut créer, dans l’immédiat, une autre équipe pour la période nocturne. Le chantier doit fonctionner en 2X8 », dira-t-il. Et d’ajouter : « Il faut habituer les travailleurs à opérer la nuit. Si l’on comptabilise tous les projets de votre agence dans la wilaya, on a environ 3.000 logements. Et ce sont autant de familles qui attendent un toit. Il ne sera pas toléré qu’on badine avec ça ! ». Même pour des projets qualifiés de modestes, M. Koreich a exprimé la même exigence. En effet, lors de son passage à Azzaba, agglomération secondaire de la commune d’Aine Tine et en inspectant le taux d’avancement d’un projet d’assainissement, il a exigé que le mode deux fois huit soit mis en application durant le weekend, au moins, pour booster les travaux et remettre les routes en l’état au plus vite. « Pour le vendredi et le samedi, il faut travailler jusqu’à 22 heures. On doit libérer les voies le plus tôt possible », a-t-il dit au chef d’entreprise. Rappelons que la Société d’Etudes et de Réalisations d’Ouvrages d’art (SERO-Est) de Batna, détentrice du marché de la trémie de la ville de Grarem Gouga, opère en 2X8 depuis une récente sortie de M. Koreich sur le chantier de cet ouvrage d’art.
Kamel B.
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