En l’espace de 24 heures, cinquante tonnes de déchets ont été collectés par les agents mobilisés par l’arrondissement de Sidi Rached, au massif de Sidi M’cid. Malheureusement, beaucoup reste à faire, dans ce registre précis, et ce, en dépit du satisfecit clairement affiché par certains responsables. Certes, des efforts ont été consentis et des moyens déployés, mais le constat est là et il est loin d’être reluisant : les quartiers de la ville ne sont toujours pas totalement nettoyés. Il est triste de le reconnaitre, mais le citoyen a certainement sa part de responsabilité. Il continue de bouder les bacs à ordures dits écologiques, qui ont été mis en place conjointement par les services de l’environnement et de la municipalité. Et sur ce plan, nos éboueurs peuvent, sans doute, en témoigner. Un problème que l’on a cessé de soulever dans une précédente édition. Triste est de constater, aujourd’hui, que toutes les tentatives menées jusqu’alors afin d’assainir la ville de ses déchets se sont soldées par un échec, voire un grand échec. D’où l’urgence de relancer l’idée d’une police de l’environnement, qui veillera surtout à l’application des textes et des lois, a tenu à affirmer Chems Eddine Merouche, le délégué de l’arrondissement précité, qui n’a pas caché sa détermination d’aller au bout des opérations, dont l’objectif est de redorer le blason terni de la ville du vieux rocher. Il s’agit, selon lui, d’un engagement et non pas d’un vœu pieux.
M. K.
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