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Laxisme et retards sur les chantiers à Mila : Koreich exige 15 logements tous les dix jours!

Les ensembles immobiliers en chantier sur le sol de la wilaya de Mila font, ces derniers mois, l’objet d’un suivi rigoureux et quasi-quotidien de la part du wali, Mustapha Koreich. Au nombre de neuf, ces chantiers sont pratiquement visités une à deux fois par semaine. Le wali veut en finir avec le laxisme de ses prédécesseurs pour livrer les milliers de logements en stand-by depuis des années.

« Il faut travailler jour et nuit », ou encore : « Il faut renforcer le chantier en moyens », sont, désormais, les maître-mots de ses sorties sur les chantiers. Le site des 105 Logements Sociaux Participatifs (LSP) de la commune de Mila, attribué au promoteur privé Ahmed Hiour, à titre d’illustration, a été inspecté à trois reprises depuis la dernière semaine du mois de Ramadhan passé. Avant-hier, dimanche 7 mai, le wali y a débarqué une nouvelle fois, en compagnie du directeur de l’Habitat. Qualifiant le promoteur de laxiste, il a exigé la libération d’un premier quota de ces logements le mercredi 10 mai, soit demain. « Je veux que quinze unités soient remises à leurs propriétaires, ce mercredi, pas un jour de plus ! », dira-t-il à l’adresse du promoteur immobilier. Il exige, en outre, la mise en place, par l’entreprise de réalisation, d’un planning de distribution bien défini pour la livraison de ces logements dans les plus brefs délais. « Nous commencerons, mercredi, par l’attribution de quinze logements et je veux qu’on continue sur ce rythme tous les dix jours. Autrement dit, on va attribuer, tous les dix jours, un quota égal à celui de ce mercredi, et ce, jusqu’à la fin du programme ». Le promoteur s’est engagé, pour sa part, de faire de son mieux pour honorer cet objectif. Rappelons que lors d’une récente visite sur ce même site, le wali a accordé à l’entreprise un certificat de conformité « partiel » pour lui permettre d’attribuer les logements achevés. Il a, dans le même temps, menacé de pénaliser l’entreprise par la fermeture des locaux commerciaux mis en exploitation aux rez-de-chaussée des blocs d’habitation non encore achevés. A signaler que ce projet LSP était en souffrance depuis 2011. Affaire à suivre…

Kamel B.

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