« Quand les écoliers s’impliquent », tel est le slogan, qui a été adopté par la direction de l’Environnement de la wilaya de Constantine, pour signifier les enjeux d’une campagne de sensibilisation à laquelle ont été associés les élèves des écoles primaires. Ainsi, par le biais de prospectus distribués sur les établissements scolaires, les services concernés tentent d’impliquer tout le monde, y compris les enfants. La dégradation de l’environnement est aussi la responsabilité du citoyen. En dépit de tous les efforts déployés jusqu’alors, nos cités et nos quartiers, l’incivisme aidant, sont toujours sales. Un constat qui ne peut que ternir encore le blason d’une ville qui s’apprête à accueillir, dans moins d’une année, des milliers de visiteurs étrangers. Devant cela, certains spécialistes font appel aujourd’hui à la mise en place d’une police spécialisée dans l’environnement. Un vœu auquel devraient adhérer les pouvoirs publics. L’environnement est aussi et surtout une question de textes et de lois qu’il faudrait impérativement appliquer. Autrement dit, il est nécessaire que le « pollueur » soit sévèrement sanctionné. Les textes sont faits pour être appliqués, n’est-ce pas ? Malheureusement, entre les lois et leur application il y a tout un fossé. La discipline devrait s’imposer par la rigueur d’une loi. Un sens que les pays développés ont très bien saisi. D’où l’explication de la propreté de leurs villes. Le civisme, ça s’apprend, affirment des sociologues. Ces spécialistes, appelés sous d’autres cieux les parents du peuple, qu’on devrait associer dans toutes les décisions relatives à la gestion urbaine d’une ville. Certains citoyens, de par leurs actes irréfléchis ou volontaires, ou les deux à la fois, s’approprient, faut-il le reconnaitre, des lieux publics, les polluent et portent, ainsi, préjudice à autrui et à l’environnement. À titre indicatif, il est à souligner qu’un litre d’huile usagée déversé dans la nature peut contaminer à lui seul un million de litres d’eau et réduire l’oxygénation de la faune et de la flore. En attendant qu’une police de l’environnement voit le jour, le citoyen est plus que jamais appelé à préserver le cadre de vie de sa ville, son cadre de vie.
M. Kherrab
photo : page facebook Direction de l’environnement de la wilaya de Constantine
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