Après un peu moins de cinq années de travaux, dont une partie importante a été compromise par la pandémie de la Covid-19 et le reste activement consacré au gros œuvre et aux travaux de corps d’état, le nouvel hôpital privé El Bacha de 76 lits extensibles à 400 lits, érigé dans la zone sud-ouest de la ville chef-lieu, en plein centre du POS 10 (Plan d’Occupation du Sol), est sur le point d’ouvrir ses portes. Le porteur du projet, Mohamed Drissi, qui est lui-même architecte de formation et gérant d’une importante entreprise de bâtiment, assure que le chantier est achevé à 98 % à tous les niveaux. Il ne lui reste plus qu’à installer les équipements et appareillages pour obtenir l’autorisation d’exploitation de son établissement, document qui devrait lui être délivré sous peu, précise-t-il. C’est ce qu’il a affirmé au wali, Abdelkrim Zinai, qui effectuait une visite d’inspection sur site, en fin de semaine écoulée, en compagnie du directeur de la Santé et d’autres responsables. Au cours de cette tournée, l’entrepreneur a assuré au chef de l’exécutif qu’il n’a rencontré aucune difficulté dans la réalisation de son projet. Il lui a présenté les certificats de conformité et de réception qui lui ont été respectivement délivrés par les services de l’Assemblée Populaire Communale (APC), de la direction de l’Urbanisme et de la Protection civile. M. Zinaï, de son côté, s’est montré très satisfait de ce qui a été fait, allant jusqu’à déclarer que cet établissement, de par sa conception, son agencement aux normes requises et sa dimension, répond exactement à ce qui est attendu par l’Etat dans le domaine stratégique de la santé publique. Il révèlera, en la circonstance, qu’il est dans l’intention des pouvoirs publics de faire de la wilaya de Souk-Ahras un pôle régional référentiel de la santé au profit des différentes couches sociales, comme le prévoit la feuille de route du secteur, afin de garantir une meilleure prise en charge des malades. Le wali a félicité la famille Drissi, qui était représentée, ce jour-là, par les propres filles du promoteur, son frère, sa sœur et son beau-frère, tous bardés de diplômes universitaires et aptes à diriger à eux seuls leur hôpital. Il les a encouragés à aller encore plus de l’avant et à faire de leur œuvre une structure de référence. Dans cette perspective et après s’être assuré de la qualité des travaux réalisés dans ce bâtiment de 8.000 mètres carrés déployés sur quatre étages, le wali a invité Mohamed Drissi à élargir le plateau technique déjà consistant qu’il propose à d’autres spécialités inexistantes dans la région. Il l’a autorisé sur place à disposer immédiatement d’une assiette de terrain de 4.000 mètres carrés, pour ce faire. A noter que le nouvel hôpital El Bacha comprend déjà un service des urgences, douze cabinets de consultation, un service maternité et néo-natalité et un service de réanimation lourde. Il devrait assurer des soins en chirurgie générale, pédiatrie, neurologie, ophtalmologie et urologie. Il devrait s’enrichir, en plus, d’un pavillon de chirurgie maxillo-faciale et d’un autre de cardiologie, que l’investisseur s’est engagé à réaliser sur fonds propres, comme tous les autres, et dans les meilleurs délais. On rappellera que cet établissement offre une palette de soins complète et pluridisciplinaire sur un même site. Il emploiera, dès son entrée en exploitation, quelque 220 personnes, dont 24 médecins spécialistes et vingt généralistes.
A. Allia
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