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Aménagements urbains dans la périphérie d’Annaba : Derradji Redjem, une zone qui sombre dans l’ombre

Alors que les projets de gestion des ressources en eau de la wilaya d’Annaba ont été dégelés et relancés, la localité de Derradji Redjem, située dans la commune de Sidi Amar, se retrouve dans une situation inextricable. Elle nest pas en mesure de bénéficier du programme d’aménagement urbain tant que le réseau de distribution d’eau potable de cette zone d’ombre d’Annaba n’aura pas été entièrement restauré. C’est une situation complexe à laquelle font face les près de 2.000 citoyens qui vivent dans cette agglomération dépourvue d’infrastructures. Derradji Redjem compte 314 lots concentrés sur une superficie de 13,88 hectares, avec un réservoir d’eau d’une capacité de 5.000 mètres cubes. Cependant, les habitants de Derradji Redjem sont privés de cet approvisionnement en eau en raison de l’état vétuste et défectueux du réseau de distribution d’eau potable dans cette partie de Sidi Amar. À ce stade, les citoyens n’ont accès à l’eau potable que deux fois par semaine, et dans ces conditions, la qualité de l’eau est altérée par les résidus qui encombrent le réseau défaillant en place. Une étude dexpertise et de planification dun réseau de distribution pour lAlimentation en Eau Potable (AEP) a été réalisée entre 2017 et 2020. Entre 2019 et 2022, la wilaya  a alloué des milliards de centimes pour plusieurs projets et programmes visant à restaurer l’aspect urbain de cette localité. Cette dernière devait bénéficier de l’installation d’éclairage public ainsi que la rénovation des routes et des trottoirs de plusieurs quartiers et cités. Cependant, à ce jour, ce programme n’a pas encore été concrètement lancé. Bien que les fonds nécessaires soient disponibles pour entamer les travaux, la direction de l’Urbanisme est toujours dans l’impasse, car les travaux de restauration du réseau de distribution d’eau potable n’ont toujours pas été lancés par la direction des Ressources en eau. Par conséquent, Derradji Redjem est considérablement en retard dans le cadre du programme de développement des zones d’ombre, pénalisant les citoyens qui, en plus d’être privés d’eau potable, n’ont ni routes, ni trottoirs, et encore moins d’éclairage public.

Soufiane Sadouki

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