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Le Parlement arabe dénonce le communiqué du Parlement européen concernant l’Algérie

Le Parlement arabe a dénoncé fortement le communiqué rendu public par le Parlement européen concernant la liberté d’expression en Algérie, le qualifiant d’ingérence flagrante et inacceptable dans les affaires internes de l’Algérie et d’impair inadmissible que le Parlement européen ne cesse de commettre en continuant à publier des communiqués similaires sur les droits de l’Homme dans les pays arabes.

Le Parlement arabe a exprimé, dans un communiqué dont l’APS a reçu une copie vendredi, son rejet du communiqué du Parlement européen et des allégations fallacieuses et mensongères infondées et qui ne s’appuient sur aucune preuve objective.

«Les termes inacceptables et arrogants contenus dans le document, représentent une violation flagrante des principes des Nations unies et des codes et usages internationaux qui soulignent le principe de la non-ingérence dans les affaires internes des Etats», poursuit le Parlement arabe dans son communiqué. Il a appelé, de nouveau, son homologue européen à cesser immédiatement et entièrement de s’ériger en tuteur des Etats arabes et à ne pas politiser les questions des droits de l’Homme en les utilisant comme prétexte pour s’ingérer dans les affaires internes de la République algérienne, d’autant qu’il y a des institutions constitutionnelles et judiciaires qui sont à même d’assurer et d’appliquer toutes les garanties nécessaires à la liberté d’opinion et à la protection des droits de l’Homme dans la société algérienne. Selon le Parlement arabe, «le Parlement européen aurait plutôt dû respecter les règles et les usages de la diplomatie parlementaire et communiquer directement avec le Parlement algérien, pour accéder à la vérité à partir de sources fiables, au lieu de s’appuyer sur des sources suspectes sans fondement, d’autant qu’il existe un canal de communication direct entre les deux parties, à savoir la Commission parlementaire mixte +Algérie-UE+». Le Parlement arabe a appelé l’Algérie et les autres pays arabes à ne pas tenir compte de tels «communiqués suspects» étant issus d’une «partie qui n’est pas mandatée pour évaluer les droits de l’Homme dans les pays arabes».Le Parlement arabe a, enfin, mis en avant la nécessité pour le PE d’être à la hauteur de la responsabilité dictée par les intérêts communs et les relations stratégiques qui unissent l’UE et les Etats arabes, au lieu de se compromettre dans des questions qui nuisent à son image en tant qu’organisation parlementaire, avant de nuire à ses relations avec les Etats arabes.

APS

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