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Assemblée populaire de wilaya de Souk-Ahras : Pour des relations plus vivaces avec la presse locale

La commission de l’Assemblée Populaire de Wilaya (APW) de Souk-Ahras chargée des relations avec la presse a rencontré, jeudi 11 mai, pour la première fois, les représentants locaux des différents médias. La réunion, présidée par Farès Djebablia, avait pour thème central l’examen de la situation prévalant entre les deux parties.

Au cours de cette rencontre organisée sur l’initiative du président de l’APW, Salem Ait Djoudi, il a été surtout question, pour les membres de ladite commission, de rendre plus vivaces les rapports qui lient les deux pouvoirs. Abdallah Haraoubia, ex-président de l’APW, a regretté que ce type de contact n’ait pas été entrepris plus tôt, reconnaissant le rôle déterminant de la presse dans le lien de l’instance délibérante avec la société. Kamel Bekhouche a souhaité un meilleur rapprochement entre l’assemblée et la corporation des journalistes autour des objectifs cardinaux du pays. Il a souligné que la presse est devenue aujourd’hui un facteur important de stabilisation sociale grâce à son rôle de guide éclairé de la société. “Nous devons coordonner au mieux nos actions dans le sens des orientations des instances centrales du pays, en comptant surtout sur la radio locale qui est censée représenter la voix des instances dirigeantes et celle du peuple”, a-t-il insisté. Chawki Dairi, quant à lui, n’est pas allé avec le dos de la cuillère pour fustiger la majorité de la presse locale, à qui il reproche ce qu’il considère comme un manque de médiatisation de ce qui se fait de plus important au sein de l’assemblée. Il a dénoncé, par ailleurs, ce qui lui paraît être un recul de l’administration en général vis-à-vis de ses engagements intrinsèques par rapport au règne précédent. Citant le fondateur du quotidien français de la gauche, Jean Jaurès, il dira que “l’une des formes du courage est de chercher la vérité et la dire”. Il a regretté qu’en l’absence de médiatisation de ses activités, l’assemblée n’existe pas aux yeux du citoyen. Le directeur de la radio locale, Abdelhamid Aouiti, qui devait intervenir, a levé le voile sur pas mal de problèmes auxquels est confronté cet organe médiatique, réduisant à la portion congrue la mission dont il est investi. Il n’empêche qu’il ne se décourage pas pour autant. Il compte même renforcer les programmes par trois grilles conjoncturelles pour redorer le blason de l’institution qu’il dirige, promettant de l’ouvrir davantage aux citoyens et autres médias. Ahmed Madi, le directeur de la Jeunesse et des Sports, a parlé, lui, du lancement imminent d’une radio intégrée au sein de son secteur, pour rendre public tout ce qui s’y décide et s’y réalise au profit des jeunes générations. Hichem Benacer devait, de son côté, donner une idée sur les orientations de son journal électronique “Taghaste” qu’il dirige, non sans annoncer le retour sur les étals du modèle tabloïd. Les débats qui s’ensuivirent ont permis à certains journalistes de faire part de leur conception de leurs relations avec l’instance délibérante. Ils ont clarifié leur position vis-à-vis de celle-ci, focalisant leurs revendications sur deux points essentiels, à savoir l’équipement de la maison de la presse et la disponibilité de l’information, notamment dans les administrations publiques.

Hamid Fraga

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