Les habitants de la cité Oued Lahdjar, dans la banlieue de Didouche Mourad, ont manifesté leur colère contre la nouvelle tarification du transport entre Constantine et leur cité, imposée par les transporteurs privés desservant cette ligne. Rencontrés hier, samedi 13 mai, à la gare routière Zaamouche de Bab-El-Kantara, des représentants de la population de cette cité nous ont expliqué qu’ils ont été désagréablement surpris et révoltés par cette nouvelle tarification. « Auparavant, expliquent-ils, nous payions le billet de voyage 35 dinars entre Ain-Lahdjar et Constantine, et vice versa. Cependant, depuis que les bus privés de transport ont été contraints, par la direction des Transports, de prolonger la ligne pour desservir également la nouvelle cité Abderrezak Bouhara de Retba, les propriétaires de bus ont augmenté ce tarif unique à 45 dinars par place. Pour nous, il est injuste de payer le même tarif que les habitants de Retba, qui se trouve plus loin que notre cité. Nous avons contacté la direction des Transports et la mairie pour exprimer notre désaccord concernant ce tarif unique, mais on nous a répondus qu’ils ne peuvent rien faire contre cette tarification, qui est totalement inacceptable. Ce qui serait logique, c’est d’instaurer des tarifs différents, comme cela se faisait autrefois, avec un tarif pour chaque section de transport ». Convaincus que cette augmentation est fondamentalement illégale, nos interlocuteurs demandent aux autorités compétentes d’obliger les transporteurs à appliquer un tarif de 35 dinars pour la section n°1 et un tarif de 45 dinars pour la section n°2, qui concerne les habitants résidant dans le nouveau pôle urbain de Retba, situé plus loin que l’ancienne station terminale. Les habitants de la cité Ain-Lahdjar, nous ont fait savoir qu’en plus du problème de distribution d’eau potable dont souffrent les habitants de la partie haute de la cité, s’ajoute celui du tarif du transport urbain. « Nous ne vous cachons pasque nous sommes à bout de nerfs et que nous envisageons sérieusement, de manifester dans la rue, car nous sommes convaincus que c’est le seul moyen pour contraindre les autorités à remédier à cette injustice qui nous affecte directement ! ».
A. Mallem
Partager :