Les habitants de la cité des 80 à El Khroub ébranlés (Constantine) : Qui est le psychopathe qui empoisonne des chats ?

Des résidents de la cité des 80 logements, située dans la commune d’El Khroub, ont dénoncé l’acte odieux d’un inconnu qui a causé la mort d’un grand nombre de chats au sein de leur cité. Il a utilisé un poison dissimulé dans de la viande casher, révélant un comportement dépourvu de tout sens de protection et de compassion envers les animaux. L’infraction a d’abord été découverte mardi 16 mai par une femme habitant le quartier, qui avait l’habitude de nourrir les chats de la cité. Elle a été prise de surprise en découvrant les cadavres de deux chats dans les environs de son immeuble. Cette situation l’a plongée dans un état de doute quant à la mort soudaine de ces deux chats. Un voisin l’a ensuite choquée en lui faisant part de sa découverte lors d’une promenade avec son chien : plusieurs corps de chats morts étaient dispersés dans la cité. Ils ont alors entrepris une recherche et une collecte des cadavres des chats à l’intérieur de la cité, découvrant au total vingt cadavres et un chat empoisonné qui, bien qu’en mauvais état, était encore en vie, du sang coulant de sa bouche. Ils ont ensuite contacté un vétérinaire pour examiner les cadavres et prendre soin du chat toujours en vie. Le vétérinaire leur a confirmé que les symptômes étaient le résultat d’un empoisonnement. Notre source indique qu’une enquête menée avec les voisins a révélé que l’empoisonnement avait commencé dès le vendredi précédent par une personne inconnue. Les voisins ont trouvé des morceaux de viande fourrés d’une substance blanche non identifiée, que les chats n’avaient pas mangée initialement avant que le suspect ne les empoisonne avec de la viande hachée. Le vice-président de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’El Khroub, responsable de l’environnement, de la santé et de l’hygiène, Abdelkrim Houri, a indiqué qu’en réponse aux appels des citoyens du quartier, il s’est rendu sur place en compagnie du chef du service de l’environnement et de la médecine vétérinaire. Ils sont intervenus pour évacuer et enterrer les cadavres des chats conformément aux procédures de préservation de la santé publique. Ses services ont entamé une opération de désinfection de la cité, tout en dénonçant cet acte inhumain pouvant avoir un impact sur la santé publique.

Rafik S.