Une journée d’étude sur le thème du commerce dans la ville a été organisée, la semaine passée, à l’université-3 Salah Boubnider de Constantine par le laboratoire d’architecture et d’urbanisme. Plusieurs cadres universitaires, professeurs et doctorants des universités des wilayas environnantes, notamment Sétif et Mila, ainsi que des représentants de la direction du Commerce et de la Promotion des exportations de Constantine et de l’Union Générale des Commerçants et Artisans Algériens (UGCAA), ont participé à cet événement. Le panel des intervenants a abordé la question de l’implication socio-économique du commerce dans la ville et d’une possible régulation de ce phénomène. Cette journée d’étude a eu pour objectif de soulever la question du commerce dans la ville de Constantine. En raison de sa convivialité, le commerce de proximité crée un dynamisme économique et social et favorise la vocation rassembleuse de la ville. Cependant, depuis la libéralisation du marché, une grande anarchie s’est installée dans l’ensemble de la fonction commerciale, en particulier avec la prolifération du commerce informel. Celui-ci a commencé dans les rues et les places de la Médina avant de se propager dans d’autres quartiers de la ville. Les espaces non bâtis, les places publiques, les rues et les trottoirs sont les premiers à être envahis par ce type de commerce. Dans l’état actuel des choses, les organisateurs et les participants conviennent que le commerce ne peut pas remplir efficacement sa fonction rassembleuse dans la convivialité. Au contraire, il défigurerait l’image de la ville. Dans ce contexte, les différents intervenants ont abordé des thèmes d’actualité tels que les stratégies de régulation du commerce informel par l’État, la situation des marchés de proximité à Constantine et leur devenir, le cadre réglementaire pour l’organisation des espaces commerciaux, la gestion du commerce et de l’artisanat à Constantine, l’assainissement et la réglementation dans le domaine de l’urbanisme commercial. Les débats ont été passionnants et ont duré plus longtemps que prévu. En raison de contraintes de publication, nous n’avons pas pu attendre les conclusions et les recommandations de cette journée d’étude, qui ont été communiquées tard dans l’après-midi.
M. A.
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