Le retour des importations des véhicules, en attendant l’entrée en production des unités de fabrication en Algérie, est un appel d’air pour les banques qui auront la possibilité de renouer avec les prêts bancaires automobile, un produit qui a connu un franc succès durant les années d’or de l’importation. Invité hier sur le plateau d’Echourouk, le directeur de la Banque extérieur d’Algérie, Lazhar Latrache a indiqué que « les banques sont prêtes à financer les crédits automobiles à tous les citoyens qui en feront la demande, à condition de répondre aux conditions d’octroi. « Le traitement du dossier se fera en une semaine, à condition qu’il soit complet, c’est-à-dire avec des fiches de paie, une attestation de revenus annuel, un document prouvant que le demandeur n’a pas obtenu un crédit en cours de remboursement, il doit aussi fournir les documents d’identité », ajoute Lazhar Latrache pour qui « les banques sont en attente des premiers dépôts de dossiers » Quid du montant du crédit ? Il dépend des revenus du demandeur et les mensualités de remboursement en peuvent en aucun cas dépasser le tiers de son salaire, avec un apport personnel de 10% du prix du véhicule, explique le responsable bancaire qui rappelle que « le financement peut aller jusqu’à hauteur de 85% du montant du véhicule pour une période de remboursement s’étalent entre 4 et 6 ans, suivant le montant accordé » Et qu’en est-il du taux d’intérêt ? Le responsable bancaire ne s’est pas exprimé sur la question, mais i va sans dire que l’intérêt du public pour ce produit bancaire dépendra justement du taux d’intérêt et plus il est attractif, plus l y ‘aura de postulants. Outre, le crédit automobile, le directeur de la BEA a évoqué le problématique de l’ouverture des banques algériennes à l’étranger, en fait un vieux projet, récemment encore évoqué par le président Tebboune, mais qui n’arrive toujours pas à connaitre une concrétisation pour des raisons obscures. Visiblement, les choses vont enfin bouger en croire M.Latréche qui parle de l’ouverture de deux banques à fonds 100ù publics dont l’une en Mauritanien fin août et le deuxième en France en fin d’année en cours. Enfin, au sujet des crédits aux investisseurs, ils sont de l’ordre de 10 milliards de dinars dont 4 milliards de dinars pour le secteur privé.
H.Khellifi.
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