L’accompagnement de l’apprenant, tout au long de son cursus de formation, a toujours été l’un des soucis majeurs des cadres du secteur de la formation et de l’enseignement professionnels. Une mission qui est loin d’être facile. Elle a surtout besoin d’un cadre de concertation afin de s’assurer de son efficience. Dans cette perspective, une assemblée générale élective du bureau d’un club de créativité et d’innovation s’est tenue, dernièrement, au Centre de Formation Professionnelle et d’Apprentissage (CFPA) Salah Saâda à Massinissa. Interrogé sur ce nouveau né, Tarek Chenouki, le jeune directeur de cet établissement, n’a pas hésité à saluer l’idée de ce club qui devrait, selon lui, créer un climat de « rivalité », qu’il qualifie de loyal, entre les stagiaires et les apprentis. Et de préciser, à ce propos, que tous les centres et tous les instituts de la wilaya devraient désormais avoir leur club de créativité et d’innovation. L’autre objectif de cette louable initiative est de permettre, en termes de performance, aux apprenants des différentes spécialités, de briller et de montrer leur savoir-faire, a-t-il tenu à ajouter. C’est un travail de proximité auquel tout le monde devrait adhérer, estime notre interlocuteur. Il s’agit en effet d’une action commune qui va certainement contribuer, si bien sûr les choses ne dérivent pas des objectifs escomptés par le ministère de tutelle, à l’insertion professionnelle des sortants du secteur. La mission est noble, exigeant néanmoins des moyens humains et matériels. Un pari que les initiateurs de ce projet tiennent à gagner. Il y va même de la crédibilité de ce secteur névralgique. Bref, l’essentiel est de sortir du schéma classique dans lequel sont souvent « confinées » les commissions mixtes en charge du volet précédemment cité, à savoir l’accompagnement des apprenants, et de miser surtout sur la qualité de la formation, affirme, pour sa part, un cadre de la maison d’accompagnement et d’insertion. Une nouvelle structure créée par le département de Yacine Merabi et dont l’objectif est d’aider les stagiaires à concrétiser, dans le cadre des dispositifs de soutien à l’emploi des jeunes, mis en place par l’Etat, à savoir l’ Agence Nationale de gestion du Micro-crédit (ANGEM) et l’Agence Nationale d’Appui et de Développement de l’Entrepreneuriat (ANADE), anciennement Agence Nationale de Soutien à l’Emploi des Jeunes (ANSEJ), avec leurs projets innovants.
M. Kherrab
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