Dans l’une de nos éditions précédentes, nous avons rapporté une information concernant une opération d’envergure visant à planter des arbustes dans différents quartiers de la ville des jujubes. En plus d’entretenir les espaces verts, ces arbustes, plantés le long des trottoirs, ont embelli nos rues et avenues et leur ont donné un nouvel aspect. Cette initiative louable, entreprise par les responsables en charge du secteur, a trouvé écho auprès de la population, mais malheureusement, l’incivisme de certains n’a pas permis à ces jeunes plants de pousser et de se développer normalement. La plupart des jeunes arbustes plantés dans le centre-ville, en particulier dans la partie sud du boulevard Bouali Saïd, semblent avoir été endommagés par les vendeurs ambulants qui occupent les trottoirs de cette grande avenue du matin au soir. La même situation se reproduit dans certaines artères principales de certains quartiers et cités. Les amoureux de la nature et les responsables chargés de la protection de l’environnement ont été profondément déçus de voir ces arbustes endommagés, voire disparaître. Un paysagiste a exprimé sa déception et sa consternation en déclarant : « Pourquoi les ont-ils abîmés ? C’est un crime contre la nature qu’ils ont commis ». « Après avoir assisté à la plantation de jeunes arbustes et à l’entretien des espaces verts qui embellissent la Coquette sur le plan environnemental, voilà que des vendeurs ambulants détruisent tout ce qui a été réalisé. C’est malheureux ! », s’est écrié un chauffeur de taxi, qui arrose quotidiennement les arbustes plantés devant la station de transports urbains et suburbains d’El Hattab. Et d’ajouter : « Ceux qui sont responsables de cet acte répréhensible doivent être sanctionnés et punis sévèrement par les autorités compétentes ». « Faut-il placer un policier devant chaque plante pour les préserver et les protéger ? En réalité, ce n’est pas la solution. Je pense donc que la solution réside principalement dans la sensibilisation des citoyens, en particulier des enfants », a-t-il conclu avec dépit.
Nejmedine Zéroug
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