Plus de peur que mal, samedi 20 mai, alors qu’une partie du plafond de la salle de réanimation de l’hôpital régional de Souk-Ahras s’est affaissée sur les malades alitées, en raison d’une infiltration d’eau. L’effondrement s’est produit juste au moment où le personnel de ce service débutait sa journée de travail. Il a concerné la salle d’attenante au bloc opératoire de cette structure hospitalière en « R+1 », dont la partie inferieure avait été désaffectée en raison de son état de vétusté avancée. Les patientes qui étaient dans leur lit lorsque l’incident est survenu se disent encore sous le choc. « Le pire a été évité. Ce qui est arrivé n’est pas très rassurant. Que serait-il arrivé si l’infiltration d’eau avait provoqué la chute de matériaux plus lourds que les gravats du plafond ? », s’est demandée l’une des patientes qui a requis l’anonymat. Elle signale qu’elle venait à peine de subir son opération, la veille, et qu’elle n’a pu que fermer les yeux pour se protéger des plaques de plâtre qui lui tombaient sur la tête et tout le corps. Le directeur de cet établissement étant resté injoignable, l’un des cadres de l’Etablissement Hospitalier Spécialisé (EHS) Sebti Kaarer affirme, sous le sceau de l’anonymat, lui aussi, que la sécurité des patients n’a jamais été compromise. « L’affaissement n’a touché que certains endroits du plafond de la salle de réanimation, les autres dépendances étant fermées », a-t-il tenu à signaler, sans conviction. Quoi qu’il en soit, ce pavillon a été immédiatement désaffecté après ce sinistre, comme le reste du bâtiment d’ailleurs. Et l’on en est à se poser la question de savoir pourquoi on a continué à l’utiliser, malgré le risque qu’il présentait autant pour les patients que pour le personnel médical et paramédical.
- Allia
Partager :