Cinq zones d’ombre de la commune de Chelghoum Laid continuent de prendre leur mal en patience. Il s’agit de Draâ Lazaz, Hab El Oued, Ben Rached, Ouled Dris et Bir Hachem. Ces localités n’ont pas encore bénéficié des programmes destinés aux zones d’ombre. Elles n’ont ni gaz, ni eau, ni routes, ni assainissement. L’Est Républicain s’est rapproché avant-hier, dimanche 21 mai, des habitants de ces régions pour voir, de plus près, les insuffisances qu’ils endurent. « Notre préoccupation première, c’est l’eau potable », nous dira l’un d’eux. Et d’ajouter : « Les habitants des cinq mechtas s’approvisionnent en eau potable depuis un forage hydrique situé à environ sept kilomètres de distance. On recourt encore aux moyens rudimentaires pour alimenter les ménages en eau ». Les riverains affirment que même l’école primaire Ali Derbal, l’unique dans la région, manque cruellement d’eau. « L’école est alimentée au moyen de citerne. D’abord, c’est insuffisant ; ensuite, on ne sait pas d’où cette eau est ramenée », ont-ils affirmé. Les citoyens ont soulevé également le manque de gaz de ville et d’un réseau de drainage des eaux usées. En réponse à leur préoccupation, le chef de daïra de Chelghoum Laid a précisé que le projet d’assainissement est inscrit. « Il (le projet d’assainissement) est en phase des procédures administratives. Il se trouve actuellement aux services de la Direction de l’Administration Locale (DAL) et son lancement est prévu dans environ vingt jours. Pour ce qui est de l’alimentation en eau, l’appel d’offre a été lancé ; mais il a été infructueux », a-t-il indiqué. Le chef de daïra souligne, dans ce sens, qu’une enveloppe de neuf milliards a été dégagée pour l’alimentation de ces zones d’ombre en eau à partir du barrage de Beni Haroun. Et il demande aux riverains de patienter.
K. B.
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