Régulation du stationnement à Annaba  : Les parkings délimités, les prix et les horaires fixés

Lors de la session normale de l’Assemblée Populaire Communale (APC) d’Annaba, les élus, soucieux d’engranger des droits de location de biens, ont désigné toute une série de lieux permettant aux conducteurs de s’acquitter d’un droit limité pour stationner leurs véhicules de 6h à 22h. Le ticket est valable toute la journée et ne nécessite pas de paiement supplémentaire l’après-midi. C’est ce qu’a précisé Youcef Chouchène, maire de la ville. Il convient de signaler, une fois de plus, que le stationnement devant le cimetière de Zaghaoune durant les enterrements et devant la mosquée du même endroit est totalement gratuit pendant les heures de prière. Les lieux loués font l’objet du versement d’un droit d’usage. Ainsi, les exploitants de parkings sur les plages ont payé 80.000 dinars pendant la période hivernale, 120.000 dinars en été, et en intersaison, 10.000 dinars mensuellement. Le droit d’installation de tables de vente de billets sur le Cours de la Révolution est fixé à 20.000 dinars par mois. Les autres parkings autorisés la nuit sont les urgences médicales du Centre Hospitalier Universitaire (CHU) Ibn Rochd, à proximité du cimetière Zaghouane dès l’aube, le parking de l’hôpital pédiatrique Sainte Thérèse et du « TLS » pendant la journée. Notons également la location d’une partie du Cours pour diverses expositions et manifestations, ainsi que celle de l’exposition florale au Square El Houria. De même que les zones de stationnement de Belouizded et de la rue du Conseil National de la Révolution Algérienne (CNRA), le parking Stambouli, la salle d’abattage de l’abattoir de la cité Seybouse, la station de transport des voyageurs de Sidi Brahim, la station de bus de Souidani Boudjemaa et celle de Kouche Nourredine. Il faut retenir qu’une bonne partie de ces locations ont fait l’objet d’un changement de tarifs, ce qui permettra à l’APC d’augmenter ses revenus. A souligner également qu’un grand nombre d’anciens locataires de cases de fruits et légumes des différents souks sous-louent les biens communaux en échange de sommes d’argent considérables.

Ahmed Chabi