Le conseil extraordinaire du Syndicat National Autonome des Personnels de l’Administration Publique (SNAPAP) à Constantine qui s’est tenu avant-hier, mardi 23 mai, a mandaté le secrétariat de la wilaya pour prendre les mesures légales et nécessaires et d’opter pour l’option de l’escalade. Ceci, face aux dépassements et infractions qui auraient été enregistrés dans de nombreux secteurs d’activités de la wilaya. Cette position a été exprimée dans un communiqué qui a été adopté par le conseil syndical extraordinaire de la wilaya. Lors de cette rencontre, il a été évoqué les nombreux problèmes et préoccupations ainsi que les derniers développements dans certains secteurs, dont a pris connaissance le secrétariat de la wilaya. Ceci concerne notamment les secteurs de la formation et l’enseignement professionnels, l’enseignement supérieur et les impôts. Les participants ont également relevé plusieurs dépassements, à l’instar du « manque de neutralité de l’administration et la politique de deux poids deux mesures relative au dialogue avec les partenaires sociaux ». De même que « l’entrave du travail syndical, la fermeture des portes du dialogue, la marginalisation et les restrictions contre les adhérents et les délégués syndicaux, en plus des sanctions sélectives et la tentative de ternir l’image et la réputation du syndicat ». Tout ce constat est considéré comme une infraction à la constitution algérienne, les lois de la République et les orientations du président de la République, indiquent-ils. Le communiqué du conseil du SNAPAP de Constantine a ajouté que suite à un débat sérieux et responsable, et devant cette situation qu’il décrit comme difficile et inacceptable, cette structure délègue au secrétariat de wilaya la prise des mesures d’escalade convenables pour affronter ces dépassements. Les mêmes revendications ont été adressées au wali afin d’intervenir et de mettre un terme à ces agissements et ces infractions, en favorisant un dialogue objectif et sérieux, qui vise la stabilité de la wilaya et l’intérêt général.
R. S.
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