Résidences et restaurants universitaires à Constantine : Cinq nouvelles infrastîruces pour pallier les fermetures

Une décision vient d’être annoncée par la commission de wilaya de préparation de la prochaine rentrée universitaire 2023-2024, sur le double plan de l’hébergement et de la restauration. Quatre résidences universitaires du pôle constantinois seront fermées dès cette rentrée. Il s’agit de la résidence universitaire pour filles Nahas Nabil, d’une capacité de 2.000 places, et Zouaghi Slimane-1 pour garçons, d’une capacité de 1.500 places. Ces deux résidences seront totalement fermées dès la prochaine rentrée. La résidence universitaire Zouaghi Slimane-2 pour garçons sera fermée à hauteur de 45 %, et Mohamed-Seddik Benyahia d’El Khroub le sera également, à hauteur de 80 %. En revanche, la commission concernée, qui s’est réunie en fin de semaine à l’université Constantine-3 Salah Boubnider, a annoncé l’ouverture simultanée de cinq nouvelles résidences universitaires. Ces cités porteront respectivement les noms d’Aïn-El-Bey 5, 14, 17, 18 et 19, et accueilleront les étudiants transférés des résidences fermées. Trois de ces nouvelles résidences seront réservées aux étudiantes, avec une capacité d’accueil de mille places chacune. Les deux autres seront réservées aux garçons, avec la même capacité d’accueil. Le directeur des Œuvres universitaires de Constantine Ain-El-Bey, Brahim Bendaira, a expliqué que la résidence universitaire Nahas Nabil sera transformée en unité de restauration, au profit de la masse d’étudiants de l’université des sciences islamiques Emir Abdelkader. Le recteur de l’université de Constantine-1 des frères Mentouri, Ahmed Bouras, a déclaré que le nombre théorique de nouveaux étudiants attendu à l’inscription pour la rentrée, ne dépassera certainement pas 10.000 à 12.000, à travers le nombre de centres universitaires et d’écoles de la wilaya. Il a également souligné que l’administration des Œuvres universitaires dispose actuellement d’une offre d’environ 15.000 lits supplémentaires vides pour l’hébergement. Et d’estimer que l’exploitation des capacités actuelles nécessiterait l’inscription de 30.000 nouveaux étudiants, ce qui est actuellement impossible.

M. A.